L’île insolite d’un jardin créole

Jean-François SAMLONG – Virginie CLAIN – Annie DARENCOURT – France-Line FONTAINE – Valérie GERMAIN – Céline HUET – Danièle MOUSSA (Texte). Surya éditions. Beau livre. 2011. 9782918525684

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Surya éditions
France-Line FONTAINE
Céline HUET
Danièle MOUSSA
Jean-François SAMLONG

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4ème de couverture
Tout jardin est un carrefour où se croisent les destins, où règne la loi de la jungle, où se jouent des drames bouleversants, où s’écrivent de belles histoires d’amour, où tout change à chaque minute par le jeu des métamorphoses, dans un renouvellement de formes et de couleurs à l’infini. C’est un lieu magique qui remonte à la nuit des temps. Si donc le jardin disparaît : l’homme disparaîtra. Alors, sur le bord d’un rempart que caresse le vol d’un paille-en-queue, entre paix et solitude, je cultive mon jardin créole.

Ravnal mon fanal

Danièle MOUSSA. Union pour la défense de l’identité réunionnaise (Udir). Poésie. 2009. 9782878630602

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Union pour la défense de l’identité réunionnaise (Udir)
Danièle MOUSSA

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4ème de couverture
Le ravnal reçoit l’eau du ciel et la redonne à l’être visible et invisible qui passe sous l’éventail de ses feuilles ; il redonne un peu de ciel à celui qui meurt de soif, qui meurt de vivre, qui meurt d’aimer, et pourtant ne cesse de rêver d’éternité, et encore. Le fanal offre sa lumière à ceux qui se sont égarés dans la nuit, dans la vie comme devant la mort, en quête de je ne sais quoi de perdu, de perdu et de retrouvé en même temps, mais quoi ? Quel visage de l’autre ? Quel sourire ? Quel espoir ? Quel amour ? Quel amour à l’instant même où la mort surgit, inéluctable. La mort qui s’impose, surprend, arrache des larmes au ravnal tandis que du haut du ciel le fanal jette sa lumière dans le chemin. L’un s’en va, l’autre reste. Battement d’un cœur agité, affolé, apaisé enfin, lorsqu’on découvre la goutte de lumière qui brille dans l’eau venue du ciel. C’est alors que le fanal sèche les larmes du ravnal et que l’on comprend que si la mort gagne parfois des combats, la vie triomphe toujours.
Jean-François Samlong