Bises et bisbilles

Céline HUET (Texte) – Annie DARENCOURT (Traduction française). Union pour la défense de l’identité réunionnaise (Udir) – Grinnsèl. Nouvelles. 2010. 9782878630671

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Union pour la défense de l’identité réunionnaise (Udir)
Céline HUET

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4ème de couverture
Avec Bises et bisbilles ou Dalonaz é shamayaz, Céline Huet nous offre un recueil de microfictions qui nous emportent au plus profond de nos sentiments. Treize textes déclinent un à un nos doutes entre amour et amitié, notre combat entre une danse avec des bouteilles de rhum et un vativiend’émotions. Dualité de sentiments, questionnement, c’est à travers la passion des mots et l’amour du partage que Céline Huet nous promène dans des sentiers de vie et dans la dignité des gens humbles. Entre rêve et réalité, entre bises et bisbilles, délectez-vous sur les chemins parsemés de surprisesde Gramoune Grokilo et de son ami Léon.
Que ses mots vivent mille et une vies !

Rougay le mo

Valérie MAGDELEINE-ANDRIANJAFITRIMO – Françoise SYLVOS (Direction) – Collectif. Éditions K’A – Astèr. Poésie. 2008. 9782910791629

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Éditions K’A
Boris GAMALEYA
Stéphane HOARAU
Céline HUET
Jean-Louis ROBERT

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4ème de couverture
Sous un format de voyage, les pages réunionnaises et mauriciennes de ce recueil s’envolent vers et d’un ailleurs multiples. C’est sous le signe de l’hybridité, entre réel et imaginaire, écrit et oralité, français et créole que Valérie Magdelaine-Andrianjafitrimo et Françoise Sylvos ont voulu rassembler ces textes, tous « lieu d’un questionnement sans cesse renouvelé ». Elles ont su faire dialoguer des « auteurs confirmés » avec des « amateurs éclairés » sans chercher à cacher la complexité d’un corpus variés aux approches multiples. Ces pages offertes par des « Métropolitains vivant à La Réunion (ou retournés en Métropole), Réunionnais, Réunionnais vivant en France, Mauricien vivant à La Réunion » sont une invitation à un concert de langues plurielles introduit par les propos liminaires de Magdelaine-Andrianjafitrimo et Sylvos d’un « PADPORT » sans nécessité de passeport pour le lecteur. Nul besoin d’être Réunionnais ou Mauriciens pour apprécier ces poèmes, comptes-rendus, fables, dialogues, monologues qui traversent le temps (de 1947 à 2008) et les espaces : de la Rivière Saint-Louis au folklore slave, du pays natal au voyage.
Il faut donc accepter cette « CHUTTT……… LIBRE ! » comme le propose Nikola Raghoonauth, qui est tout sauf silence, mais une voix qui fait écho au passé pour en révéler les noeuds : « Des mots dits tirent sur l’histoire/ Et l’Histoire tire ses maux ».
C’est bien une chute libre et acceptée dans les mots, leur histoire et leurs sonorités à laquelle nous convie également André Robèr et ses piments, ou encore dans le rhum de la mémoire de Françoise Sylvos, les mots trompeurs, mensongers, tout autant que palabreurs, blagueurs et raconteurs se racontent et se rencontrent chez Patrice Treuthardt.
Les formes se libèrent, comme le « Sonnet un peu païen » et quelque peu frivole de Boris Gamaleya, ou encore les liens internet, les unités de gravitation et autres mesures, sans oublier les prévisions météorologiques dessinées qui trouvent leur présence chez André Robèr, ou la peinture avec Stéphane Hoarau.
Les langues se lient pour se délier : elles appellent à l’écrit avec Claire Karm et son « Ecris-moi, Léa » qui possède « un petit livre avec de grandes racines », « un livre vivace, un lierre », entre ciel et terre, eau et terre, tendresse et recherche : elles se cherchent en tant que « femme infame » chez Barbara Robert, entre silence et castration, sanglante et révoltée ; elles parlent de science-fiction, de voix caverneuses et menaçantes, électroniques et domotiques avec Séverine Vidot et ses « BOUF », « Woh », « clic » et « couic » et autres accessoires linguistiques : elles se font créoles chez Mathieu Minatchy ou Sergio Grondin, Vigile Hoareau, Céline Huet et Francky Lauret pour « i viv, i mor pa. I lir, i ékrir kréol ! », rythmées et codées pour lecteur francophone, ou décodées et bilinguées comme avec Carpanin Marimoutou.
Ces paroles se veulent « retour au pays natal » questionné, comme Mikael Kourto, ou détour cinématographique fictif pour Jean Lods « Le Retour (Esquisse d’un possible scénario) », ou encore « Monologue pour un petit d’homme écrit pour le comédien Arno Dormeuil » de Lolita Monga ou « Auto Dofé » chez Jean-Louis Robert, mais surtout rencontrent, dialogues, échanges retournés du détour, de l’humour, de l’amour. C’est donc sous un nouveau visage que le lecteur pourra se retrouver au fil des pages de ce recueil, y découvrir une littérature tracée et parlée généreusement démasquée. Un recueil simple mais vivant, à lire librement sans suite ni arrière pensées, sans lourdeur théorique et identitaire, sinon un nouveau souffle venu des Editions K’A.

Les auteurs
Céline HUET avec I viv, i mor pa. I lir, i ékrir kréol !
Jean-Louis ROBERT avec Auto dofé

Rimeurs slameurs et autres rencontres (D’hier à aujourd’hui)

Collectif. Union pour la défense de l’identité réunionnaise (Udir). Poésie. 2008. 9782878630619

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Union pour la défense de l’identité réunionnaise (Udir)
France-Line FONTAINE
Adjmaël HALIDI
Isabelle HOARAU
Céline HUET
Teddy IAFARE GANGAMA
Roger LAVERGNE
Jean-Claude LEGROS
MAB ELHAD
Lisiane Bernadette THOMAS

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4ème de couverture
A l’île des poètes les frangipaniers sont en fleurs. Les oiseaux viennent y faire leur nids. Et dans leurs chansons s’envolera le pays de la Créolie. Par de là les tombes, vagues après vagues, se prépare une nouvelle symphonie. Car aussi loin que voguent les voiliers de la mémoire ils accostent à l’aube des premiers mondes, dans l’incandescence originelle des galaxies. Car c’est l’inhumain désert pour l’identité collective. Mais des jardins de fleurs-de-roche jaillissent déjà comme des balises pour des pistes audacieuses qui s’ouvriront à la force des poignets.
C’est alors que tout commence. Tout recommence. A chaque pas éclatent les bordées de mots aux étranges pouvoirs. A travers les saborts entrouverts l’écriture plonge et drague les hauts fonds de l’histoire. Dans les tramails des nouveaux boucaniers s’engluent les méduses de surface. Mais lorsque les grappins remontent de leurs voyages sous-marins ils ruissellent de laves toujours en fusion. Magma et dérive des continents ! Le Peuple corallien rêve d’exodes et de nouveaux départs.

Poèmes
Monn ti bèkroz et Pou in poignié pèrl koray de Céline HUET
Isabelle HOARAU-JOLY
Oté momon, Kisa la di zoizo i sante et Pou marmay domin : 3 fonnkèrs de France-Line FONTAINE 
de Roger LAVERGNE