Les aventures de caméléon

Isabelle HOARAU (Texte) – Gérard JOLY (Illustrations). Éditions Orphie – Orphie Jeunesse. Album jeunesse. 2005. 9782877632683

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Isabelle HOARAU
Gérard JOLY

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4ème de couverture
Une histoire merveilleuse où l’on voit Caméléon et son ami Martin vivre des aventures palpitantes : quelles sont ces étranges choses que l’on rencontre dans la forêt ? Viens découvrir avec eux les curiosités de la nature.

Le petit erre

Jean-Louis ROBERT. Éditions Orphie – Prix de l’océan Indien. Conte. 4ème trimestre 2005. 9782877632898. Prix de l’océan Indien 1999

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Jean-Louis ROBERT

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4ème de couverture
Ce conte bilingue français/créole réunionnais, se passe après l’abandon de l’île de La Réunion par la France. Les deux héros, Célimène et Cimendef, coulent des jours heureux dans les hauts. De retour d’une visite en ville Cimendef est atteint par le virus de l’image. Il devient alors obsédé par l’idée d’inventer une nouvelle musique pour être connu dans le monde entier et passer à la télé. Célimène, impuissante à l’aider, est malheureuse. Mais une nuit, survient un visiteur qui offre à Célimène un kayanmbobroulèr, un instrument capable de réaliser les désirs de Cimendef. Enfin, tiendra-t-il toutes ses promesses ?

Les îles rebelles

Collectif. Union de défense de l’identité réunionnaise (Udir) – Poésie de l’océan Indien. Poésie. 2005. 9782878630548

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Union de défense de l’identité réunionnaise (Udir)
Nassuf DJAILANI
Céline HUET
MAB ELHAD
Danièle MOUSSA

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4ème de couverture
Le mot «sang» ne saigne pas, et « larmes » est si souvent un mot parmi d’autres. Mais ouvrez ce livre, pour voir comment un poème entier peut pleurer, peut saigner même, dans son mouvement. L’île ne protège pas, on s’y creuse de douleur, depuis le temps. Voici encore « nos entrailles gorgées de doute » (Nassuf Djailani), les mères qui « émiettent leur cœur sur le perron des prisons » (Annie Darencourt).
Peu de silence ici pourtant, on entend dans les îles rebelles à chaque fois un poète éveillé. Prêt à se dire « pêcheur / J’aurais mon espoir pour appât ! » (Mab Elhad), ou protégeant du chaud de sa voix «la mèche de la bougie qui faiblit » (Joseph Robertson). On peut être courbé de douleur et ne pas s’enfoncer. Si June Vel nous dit « j’habite l’infini », c’est pour remercier le blanc de la page d’accueillir « l’encre noire de la mémoire », parce qu’alors celle-ci rebondit bien loin, car la mémoire est faite pour l’avenir. Rebondissement que la langue créole opère d’elle-même, bousculant tendrement mais obstinément la française.
Ariane Dreyfus