Archives de catégorie : France

Ananda DEVI

Auteure

 Site d'Ananda Devi
  anandadevi23@gmail.com
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Née en 1957 à l’île Maurice, Ananda Devi est remarquée très tôt lorsqu’elle remporte, à l’âge de 15 ans, un prix littéraire international pour une nouvelle intitulée La Cité Attlee. C’est le début d’une carrière de presque cinq décennies au cours de laquelle elle est progressivement devenue une voix majeure de la littérature de langue française de l’océan Indien.
Publiée entre autres par les éditions Gallimard et Grasset, elle obtient plusieurs prix littéraires, dont le Prix des 5 continents de la Francophonie attribué à son roman Eve de ses Décombres, le Prix Louis Guilloux pour Le sari vert, le Prix Ouest France – Étonnants Voyageurs pour Manger l’autre et le Prix Femina des Lycéens, le Grand Prix du Roman Métis et le Prix du Roman Métis des Lecteurs pour Le rire des déesses. Son écriture est caractérisée par les thèmes sombres et le regard intransigeant qu’elle porte sur le monde. Ses personnages sont piégés par les forces contraires de la société, de la religion, de la cruauté humaine et des lignes de faille de l’histoire. Leur seul recours, dans leur quête solitaire, est leur lucidité et leur humanité. Malgré la violence de son propos, son écriture poétique et sensuelle apporte une lumière aux ténèbres qu’elle explore.
Les livres d’Ananda Devi sont traduits en une douzaine de langues.

La République de Maurice accorde à Ananda Devi le titre de Grand Officer of the Order of the Star and Key of the Indian Ocean et l’état français la nomme Chevalier des Arts et des Les Lettres en 2010, puis Officier des Arts et des Lettres en 2021. En 2014, elle reçoit le Prix du rayonnement de la langue et de la littérature françaises de l’Académie française. En 2020, l’université de Silésie, en Pologne, lui a conféré un doctorat honorifique (honoris causa) pour son travail littéraire.

Deux malles et une marmite (4ème de couverture du dernier ouvrage)
Quel est ce mystère d’écrire ? Qu’est-ce qui amène à l’écriture ? Quelle phrase, quel texte, peut marquer un.e auteur.e à ses débuts et pourquoi ? Quand est-ce qu’écrire devient une évidence ? Quelles influences ? Qui sont les auteur.es ou les textes qui ne quittent plus l’écrivain.e ? Dans cette collection des auteur.es s’adressent librement et dans une forme qui leur est propre à quelqu’un qui est plein de doutes, mais qui veut écrire. Confronté parfois à des questions insolubles, il ou elle est en recherche de réponses, de pistes pour franchir le pas.

Le rire des déesses (4ème de couverture du dernier ouvrage)
Au Nord de l’Inde, dans une ville pauvre de l’Uttar Pradesh, se trouve La Ruelle où travaillent les prostituées. Y vivent Gowri, Kavita, Bholi, ainsi que Veena, et Chinti, sa fille de dix ans. Si Veena ne parvient pas à l’aimer, les femmes du quartier l’ont prise sous leur aile, surtout Sadhana. Elle ne se prostitue pas et habite à l’écart, dans une maison qu’occupent les hijras, ces femmes que la société craint et rejette parce qu’elles sont nées dans des corps d’hommes. Ayant changé de sexe et devenue Guru dans sa communauté, Sadhana veille sur Chinti.
Leurs destins se renversent le jour où l’un des clients de Veena, Shivnath, un swami, un homme de Dieu qui dans son temple aime se faire aduler, tombe amoureux de Chinti et la kidnappe. Persuadé d’avoir trouvé la fille de Kali capable de le rendre divin, il l’emmène en pèlerinage à Bénarès. Comment se douterait-il que sur ses pas, deux représentantes des castes les plus basses, une pute et une hijra, Veena et Sadhana, sont parties pour retrouver Chinti, et le tuer ?
Des bas-fonds de l’Inde où les couleurs des saris trempent dans la misère à sa capitale spirituelle, Ananda Devi nous entraîne dans un roman haletant et riche pour fouiller, à sa manière, les questions brûlantes de notre époque : la place des femmes et des transsexuels, le règne des hommes et la sororité ; les folies de la foi, la pédophilie ; la religion, la colère et l’amour. Avec son style incisif et poétique, elle brise le silence des dieux pour faire entendre et résonner le cri de guerre des femmes – le rire des déesses.

Autres publications

Prix et distinctions
2022 Grand Prix du Roman Métis pour Le rire des déesses
2022 Prix du Roman Métis des Lecteurs pour Le rire des déesses
2021 Prix Femina des Lycéens pour Le rire des déesses
2021 Officier des Arts et des Lettres
2020 doctorat honorifique (honoris causa) de l’Université de Silésie (Pologne)
2018 Prix Ouest France – Étonnants Voyageurs pour Manger l’autre
2014 Prix du rayonnement de la langue et de la littérature françaises de l’Académie française (France)
2012 Prix Mokanda
2010 Chevalier des Arts et des Lettres
2010 Prix Louis Guilloux pour Le sari vert
2010 Prix littéraire continental pour Le sari vert
2007 Prix du conseil international d’études francophones
2006 Prix des 5 continents de la Francophonie pour Eve de ses Décombres
1972 Prix de la meilleure nouvelle de langue française pour La Cité Atlee

Manifestations
2022 Festival du livre de Trou d’Eau Douce (Maurice)
2022 Salon du livre Athéna de Saint-Pierre (La Réunion)

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26/05/2022

Salec HALIDI ABDEREMANE

Poète, journaliste-bloggeur et chercheur

 Blog Café Géo des Comores
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 Instagram de Salec Halidi Abderemane
 salechalidi@yahoo.fr 
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Salec Halidi Abderemane est né à Moroni, sur l’île de la Grande Comore en 1992. Ses parents viennent de l’île d’Anjouan de localités différentes. Son père, ancien professeur de philosophie vient de Bandracouni, un petit village situé dans le nord de l’île et sa mère une ancienne institutrice est de Tsembéhou, une ville localisée au centre où le jeune poète passe une grande partie de sa jeunesse. Il est poète, journaliste-bloggeur et jeune chercheur, doctorant à l’Université de Bordeaux, ses travaux portent sur les productions sociales et territoriales à l’origine de rejet et d’exclusion des populations entres-elles en raison de la pauvreté d’une grande partie de la ville de Moroni. Une réflexion qui fait de celui qui se revendique à devenir héritier du Mouvement de la négritude et de ses auteurs de poésie comme Aimé Césaire et Léopold Sedar Senghor, ce passionné de science de l’espace et de la société témoigne une grande sensibilité à Franz Fanon, Albert Memmi pour comprendre la lutte et la cause noire. C’est pourquoi il se plaît à dire « que ce que la science m’interdit de dire, je l’écris en poésie ». La liane dénudée de ses racines, son premier recueil de poésie, parle des complexités identitaires et des difficultés de rêver ensemble, de créer ensemble, de vivre ensemble dans ces bouts de terre « perdus » dans l’océan Indien… On lit dans la page de couverture : « Auteur/bloggeur, Salec Halidi Abderemane utilise les mots des sciences comme dans son article de blog Moroni une métropole malgré elle, mais insatisfait par les formalités académiques et leurs neutralités, il choisit les mots de tous les usages pour écrire de la poésie afin de manifester son engagement perpétuant le Mouvement de la négritude ».

Autres publications
Moroni une métropole malgré elle. Café Géo des Comores

La liane dénudée de ses racines (4ème de couverture du dernier ouvrage)
Sorti du Ziarane, ce lieu d’où viennent et vivent les esprits-djinns évoqués dans le Coran et dans les contes narrés sur l’île d’Anjouan, cette saga poétique parle des complexités identitaires et des difficultés de rêver ensemble, de créer ensemble, de vivre ensemble dans ces bouts de terre “perdus” dans l’océan Indien…

Manifestations

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23/03/2023

Mémona HINTERMANN

Auteure, journaliste et grand reporter

 Facebook de Mémona Hintermann
 Instagram de Mémona Hintermann 
 memona.hintermann@gmail.com
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Mémona Hintermann, née Mémona Afféjee en 1952 au Tampon (La Réunion), est une journaliste française, grand reporter et présentatrice de journal télévisé. L’une des premières femmes françaises à devenir grand reporter, elle couvre pendant près de 30 ans, la plupart des conflits du monde : chute du mur de Berlin, guerres en Yougoslavie, Moyen-Orient, Afghanistan, Yémen… Après une carrière sur la chaine France 3, de 1976 à 2012, elle devient membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) de 2013 à 2019.
En 2007, elle publie Tête haute (JC Lattès), une autobiographie qui relate son enfance à La Réunion dans une famille multiculturelle très pauvre. Entre autres choses, elle y « témoigne vigoureusement de sa foi chrétienne » et y défend les principes sur lesquels elle bâtit sa vie : « méritocratie, respect de la pluralité religieuse, ascenseur social républicain ».
En 2009, elle publie un ouvrage en collaboration avec son mari, le journaliste allemand Lutz Krusche : Quand nous étions innocents – Un amour franco-allemand (JC Lattès). Parallèlement elle officie en tant que présentatrice « joker » de France 3, puisqu’elle présente le Soir 3 tout au long de l’été, et comme grand reporter. Leur collaboration se poursuit en 2010 avec Ils ont relevé la tête – Des histoires qui nous aident à vivre, puis en 2013 avec Une vie peut en cacher une autre – « Vous pouvez surmonter la crise. » (JC Lattès).
En 2021, elle publie un témoignage Je n’ai pas su voir ni entendre – Comment faire face à la tentative de suicide d’un proche ? (Hugo Publishing) et son premier roman Les Vulnérables (Michel Lafon). Elle prépare un nouveau livre à paraître chez Hugo Publishing en 2023.

Une journaliste ne devrait pas dire ça (4ème de couverture du dernier ouvrage)
Mémona Hintermann porte avec une rare liberté de ton, un double regard sur son métier de journaliste. Grand Reporter pendant une trentaine d’années dans les principales zones de conflits de la planète, elle livre depuis le terrain, «embarquée» ou au plus près des civils, un regard lucide. Puis, comme membre du CSA (2013-2019), elle parti- cipe aux nominations des dirigeants de l’audiovisuel public mènant une action sur l’ensemble du paysage audiovisuel – sanctions ou attributions de fréquences notamment, pendant son mandat de 6 ans.
Connaissant les défauts du système médiatique au cœur de la société française, elle livre à travers des témoignages de premières mains, et avec une parole libre, ses réflexions pour une réforme de l’audiovisuel public annoncé par le PR.
Mémona Hintermann n’a jamais baissé la tête. Elle ne mâche pas ses mots non plus : la réussite, la laïcité, les femmes. À travers l’exemplarité de son parcours, unique par sa diversité et sa longévité – 50 ans de carte de presse- celle qui fait partie de la génération des Grands Reporter pionnières, aborde sans tabou ni langue de bois, les questions politiques et sociales qui bousculent la France contemporaine.

Prix et distinctions
2018 Officier de la Légion d’honneur
2012 Grand prix de l’Association de la presse étrangère (APE) dans la catégorie « télévision »
2012 Prix M. et Mme Louis Marin de l’Association des écrivains combattants pour Ils ont relevé la tête – Des histoires qui nous aident à vivre
2011 Prix Livre et droits de l’Homme de la ville de Nancy pour Ils ont relevé la tête – Des histoires qui nous aident à vivre
2008 Officier de l’ordre national du Mérite

Manifestations
2022 Salon du livre Athéna de Saint-Pierre (La Réunion)

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03/08/2023