Le traversier – N° 32 – …. et après….

Collectif. Le traversier. Nouvelles. Décembre 2019

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Le Traversier
Albert DÉGARDIN

Éditorial d’Anne Lurois
Comment ne pas évoquer Baudelaire avec un thème comme Spleen ? Cela relève de l’impossible ! Malgré la noirceur de ses vers « Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle » ou encore « Je suis comme le roi d’un pays pluvieux », reconnaissons que cela a plus de charme que l’expression « se mettre la rate au court-bouillon », spleen étant en anglais la rate qui déverse ses humeurs et entraîne chez les sujets sensibles « un état affectif […]de mélancolie sans cause apparente et pouvant aller de l’ennui, la tristesse vague au dégoût de l’existence », nous dit le Trésor de la Langue Française.
Avec un tel programme, l’hiver pourrait bien s’inviter prématurément et nous glacer le sang ! Mais le plaisir des mots, aussi sombres soient-ils, n’est-il pas le meilleur remède à la mélancolie ?
Laissons-nous prendre en douceur par le spleen, et gardons en mémoire ces derniers vers, de Baudelaire encore, avec un peu d’imagination ne pourraient-ils faire sourire ?
« Le bourdon se lamente, et la bûche enfumée,
Accompagne en fausset la pendule enrhumée, ».
C’est la rentrée, certes, mais le soleil est encore là pour éclairer nos lectures, profitons donc de ses dernières morsures, et attrapons le dernier Traversier, une chose est sûre, si la mélancolie nous gagne, l’ennui ne sera pas de la partie !

Les auteurs
Monique BABIN
Gérard COMMANDEUR
Albert DÉGARDIN avec L’estran des lions de Chine
Roland GOELLER
Jacques GUFFLET
France JOUSSEAUME
Alain LAFAURIE
Marie-France LECLERCQ
Marie-Thérèse LEFORT
Jean-Pierre LEROY
Peggy MALLERET
Pierre MANGIN
Bernard MARSIGNY
Arlette MILLARD
Maryse PERROT
Jean-Philippe RICARD

Le traversier – N° 31 – Spleen

Collectif. Le traversier. Nouvelles. Septembre 2019

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Le Traversier
Albert DÉGARDIN

Éditorial d’Anne Lurois
Comment ne pas évoquer Baudelaire avec un thème comme Spleen ? Cela relève de l’impossible ! Malgré la noirceur de ses vers « Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle » ou encore « Je suis comme le roi d’un pays pluvieux », reconnaissons que cela a plus de charme que l’expression « se mettre la rate au court-bouillon », spleen étant en anglais la rate qui déverse ses humeurs et entraîne chez les sujets sensibles « un état affectif […]de mélancolie sans cause apparente et pouvant aller de l’ennui, la tristesse vague au dégoût de l’existence », nous dit le Trésor de la Langue Française.
Avec un tel programme, l’hiver pourrait bien s’inviter prématurément et nous glacer le sang ! Mais le plaisir des mots, aussi sombres soient-ils, n’est-il pas le meilleur remède à la mélancolie ?
Laissons-nous prendre en douceur par le spleen, et gardons en mémoire ces derniers vers, de Baudelaire encore, avec un peu d’imagination ne pourraient-ils faire sourire ?
« Le bourdon se lamente, et la bûche enfumée,
Accompagne en fausset la pendule enrhumée, ».
C’est la rentrée, certes, mais le soleil est encore là pour éclairer nos lectures, profitons donc de ses dernières morsures, et attrapons le dernier Traversier, une chose est sûre, si la mélancolie nous gagne, l’ennui ne sera pas de la partie !

Les auteurs
Monique BABIN
Gérard COMMANDEUR
Albert DÉGARDIN avec L’estran des lions de Chine
Roland GOELLER
Jacques GUFFLET
France JOUSSEAUME
Alain LAFAURIE
Marie-France LECLERCQ
Marie-Thérèse LEFORT
Jean-Pierre LEROY
Peggy MALLERET
Pierre MANGIN
Bernard MARSIGNY
Arlette MILLARD
Maryse PERROT
Jean-Philippe RICARD

Le traversier – N° 30 – Jour de fête

Collectif. Le traversier. Nouvelles. Juin 2019

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Le Traversier
Albert DÉGARDIN
France JOUSSEAUME

Éditorial de Marie-Thérèse Lefort
D’après le Petit Larousse (il en sait des choses cet enfant !) il s’agit d’une solennité religieuse ou civile commémorative d’un fait important.
Je me souviens que, tout petit, je jetais des pétales de roses sur le chemin de la procession qui célébrait la Fête-Dieu… Aujourd’hui, l’avantage du muguet, c’est qu’il n’a pas d’épines : on peut en offrir en toute sécurité pour fêter le premier mai et le dieu Travail.
Comme quoi, s’il est une manifestation polymorphe, c’est bien la fête. Aujourd’hui, il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. Si vous trouvez que la samba à Rio est trop onéreuse, vous pouvez vous contenter du carnaval de Dunkerque. La fête de Tati n’est pas celle d’Hemingway. Celle à « Neuneu » n’a rien à voir avec celle de Nice.
Toutefois attention aux fêtes tristes, surtout si on vous lance un mauvais soir d’hiver, au coin d’une rue mal famée : « Ça va être ta fête ! » .
Personnellement, j’ai toujours été attiré par la Rome antique : on n’a jamais fait rien de mieux que les bonnes Saturnales, ces fêtes débridées pendant lesquelles tous les débordements étaient permis, quand l’esclave devenait le maître et réciproquement. Vive les vraies débauches à l’ancienne !

Les auteurs :
Monique BABIN
Gérard COMMANDEUR
Albert DÉGARDIN avec Fête native
Roland GOELLER
Jacques GUFFLET
France JOUSSEAUME avec La promesse de Masilan
Alain LAFAURIE
Marie-France LECLERCQ
Marie-Thérèse LEFORT
Jean-Pierre LEROY
Peggy MALLERET
Pierre MANGIN
Bernard MARSIGNY
Arlette MILLARD
Maryse PERROT
Jean-Philippe RICARD