Pour l’empereur et pour ma patrie – Tome 1 – Du planteur au conspirateur (1837-1857)

Pascale MOIGNOUX. Azalées Éditions. Roman. 2012. 9782360660254

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4ème de couverture
1837, sur les quais du port de Redon, en Bretagne. Un jeune garçon regarde, émerveillé, les trois-mâts qui reviennent d’horizons lointains. Il en est certain, plus tard il ira dans ces pays mystérieux du bout du monde où tout est possible à celui qui désire faire fortune. Le destin va lui offrir nombre d’opportunités qu’il saisira avec discernement et détermination. Un mariage avec une riche mauricienne fera de lui le plus fortuné planteur de l’ancienne Ile-de-France. Puis place à Madagascar, le pays à la mesure de son intelligence et de ses appétits. Sa reine, Ranavalona 1ère, dite la Sanglante : voilà un adversaire digne de lui ! Mais attention, le rêve malgache pourrait tout autant lui apporter puissance et gloire que se muer inexorablement en un piège infernal.

Riana – Roman d’une enfance exilée à Sainte-Marie de La Réunion

Pascale MOIGNOUX. Azalées Éditions. Roman. 2009. 9782915923551

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4ème de couverture
Lorsqu’il quitte en 1857 son île natale de Sainte-Marie sur la côte est de Madagascar, le jeune Onesime a onze ans. Bien qu’inquiet à la perspective de vivre loin de sa famille, il envisage avec enthousiasme et curiosité sa vie future dans l’établissement réunionnais pour jeunes malgaches dirigé par les Jésuites à la Ressource. Dès qu’elle entre à Nazareth – institution pour jeunes filles malgaches tenue par les Soeurs de Saint-Joseph de Cluny située sur ce même domaine de la Ressource – la petite Riana, neuf ans, vit avec douleur son départ forcé de Nosy Bé et avec révolte son exil en terre de Bourbon.
Qu’ils soient consentant comme le premier ou rebelle comme la seconde, ces enfants expatriés réaliseront au fil des années qu’ils ne sont que des pions dans le grand jeu qui, tout au long du 19ème siècle, opposera missionnaires catholiques français et missionnaires protestants britanniques, à savoir l’emprise politique et religieuse de leurs empires respectifs sur la Grande-Île de Madagascar. Aussi jeunes soient-ils, leurs destins s’avèreront intimement liés aux folies meurtrières de la reine Ranavalona la sanglante, aux manigances politiques de l’aventurière autrichienne Ida Pfeiffer, à l’effroyable assassinat du nouveau roi Radama II , et surtout aux stratégies politiques complexes mises en place par la compagnie de Jésus. Pris dans cette tourmente, Onesime et Riana verront pourtant naître entre eux une étonnante passion qui trouvera son apogée outre-tombe.
Mêlant comme à son habitude personnages de fiction et personnalités historiques, Pascale Moignoux nous relate, sous la forme d’une narration romanesque à deux voix (“Elle” et “Il”), l’histoire étonnante et méconnue de l’établissement réunionnais de la Ressource près du village de Sainte-Marie où, de 1847 à 1972, les Jésuites tentèrent d’éduquer et de former une élite malgache susceptible de les soutenir dans la conquête politique et religieuse de l’Île Rouge.

Clément Raimbault, l’enfant gâté du Bon Dieu

Pascale MOIGNOUX. Azalées Éditions. Roman. 2004. 9782913158993

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4ème de couverture
10 mars 1903, Marseille : un jeune missionnaire, le coiffeur serré, s’apprête à quitter famille et patrie pour s’embarquer, solitaire, vers une lointaine mission malgache.
16 avril 1932, Nosy Be : près de 3 000 personnes font cortège à leur supérieur religieux qui, le coeur lourd, doit quitter une mission à laquelle il a consacré 29 années d’énergie passionnée.
12 novembre 1949, Île de La Réunion : le coeur épuisé par 15 ans de labeur et de dévouement sans faille le médecin-chef de la léproserie de Saint-Bernard s’éteint. Une foule immense et compacte lui fait escorte de la cathédrale au cimetière.
Ce jeune missionnaire, ce supérieur de mission et ce médecin ne faisaient qu’un : le révérend père Clément Raimbault.
Malgaches comme Réunionnais, petit colons ou anciens esclaves : tous le révéraient car il consacra sa vie à soulager leurs tourments corporels et spirituels.
Pour eux, il se fit botaniste, planteur, chercheur d’or, homme d’affaires. Grâce à lui, Nos Be devint une des îles les plus prospères de l’océan Indien. Dispensaires, hôpitaux, sanatoriums, écoles : rien n’était trop beau pour ses paroissiens, surtout les plus pauvres.
Pour eux, il devint chercheur, scientifique, médecin. Grâce à lui les malades les plus démunis et les plus gravement atteints pouvaient envisager la guérison. Consulter de l’aube au crépuscule, se pencher des nuits entières sur son microscope pour trouver le meilleur vaccin, le remède idéal : rien n’était trop ardu pour soulager les maux de son prochain.
Il donna tout et on lui prit tout. À Madagascar comme à La Réunion, le fruit de son labeur lui fut volé, arraché ; ses oeuvres furent saccagées, anéanties. Les hommes comme la nature s’acharnèrent sur cet homme hors du commun. Toujours il se releva, porté par une foi et une bonté si lumineuses qu’elles éclairent encore aujourd’hui les paysages qu’il a traversés. « La Religion et le dévouement, tout comme la Science, n’ont pas de patrie. »
(Clément Raimbault à ses parents, 5 novembre 1902)