Nassuf DJAILANI

Auteur et journaliste

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Nassuf Djailani naît dos au Mont Boungoubé et face à la baie de Chiconi. Un village de pêcheurs au centre de l’île de Mayotte, niché entre le village de Sada et la localité de Tsingoni. Il grandit au milieu des confréries Qâdri et Chadhuli fréquentées par ses grands-parents qui lui transmettent la passion de la poésie. Quand on lit son œuvre autant la poésie, les nouvelles, ses pièces de théâtre ou encore ses romans, on se rend compte de l’héritage culturel qui irrigue ses textes. Des œuvres à la fois tendres mais aussi critiques de la société mahoraise, comorienne, indianocéane qu’il observe avec lucidité.
En 2019, il intègre la maison d’édition de poésie Bruno Doucey à Paris avec un recueil qui s’intitule Naître ici. Ce recueil est écrit dans le cadre d’une résidence d’écriture à la fondation Saint-John Perse à Aix-en-Provence grâce à une bourse du Centre national du livre (CNL) en 2018. Il est récompensé par le Prix Fetkann-Maryse Condé 2020 dans la catégorie Poésie.
Roucoulement est son premier texte primé par le jury du Grand Prix de l’océan Indien en 2005 (éditions Komedit), suivi du Prix Hishima à Mayotte en 2008.
Journaliste, il est également lauréat du Prix Bayard jeune journaliste en 2005.
Dramaturge, sa pièce Les dits du bout de l’île est jouée dans le OFF du Festival d’Avignon en 2016 au théâtre de la Chapelle du verbe incarné (TOMA) avec la compagnie mahoraise Ariart (dans une mise en scène d’El Madjid Saindou).
En finir avec Bob, une seconde pièce est mise en scène par Thomas Bréant pour la compagnie Stratagème avec une tournée en 2020.
Il est également auteur associé de la compagnie AriArt théâtre à Mayotte.
Il écrit et publie également des textes en kibushy (parlé malgache de Mayotte). Haisoratra est le premier volet d’une série de textes publiés à ce jour d’un ensemble de recueils inédits.
Nassuf Djailani est par ailleurs l’auteur avec le photographe Thierry Cron du beau livre Mayotte l’âme d’une île, publié aux Éditions des Autres en 2020.
Il est diplômé de l’Institut de journalisme de Bordeaux. Il collabore à des revues littéraires en France (notamment L’Encrier Renversé, Riveneuve Continents, Ubu Théâtre scène d’Europe, ou encore Carnavalesques4) et à l’étranger Interculturel francophonie (Italie), Lettres de Lémurie (Madagascar) et Samtiden (Norvège).
Il est directeur de publication de la revue littéraire Project-îles.
En 2021, L’ogre au turban doré est son premier texte publié pour la jeunesse avec les illustrations de Moniri M’Baé aux éditions KomÉdit.

Daïra pour la mer (4ème de couverture du dernier ouvrage)
D’abord il y a la mer, les pêcheurs qui « butinent au-delà du lagon », les cases en torchis, l’arbre dont la droiture défie les siècles. Il y a la nuit et ses parfums de sève chaude, le frémissement des corps, cet homme qui distribue des poèmes aux passants. Il y a la mère que le poète chante en deux langues, le kibushi et le français, « jusqu’à [se] perdre dans le royaume d’enfance ». Il y a le quignon de pain de l’homme qui a faim, ce tirailleur de la Seconde Guerre mondiale que l’on enrôle chaque 14 juillet pour des exhibitions mémorielles. Il y a cette grand-mère chant d’amour, et les bras d’un grand-père auxquels s’accrochent les radeaux perdus. Avec Nassuf Djailani, Mayotte n’est pas une terre à genoux. Elle danse, elle danse, comme les soufis dansent daïra. Au cœur du monde, tels les arbres dans le vent.

Tsiko tsy samborina – Minary suivi de Magma (4ème de couverture du dernier ouvrage)
Tsiko tsy samborina, harmonie imitative qui ne dit autre chose que l’insaisissable dans l’air qu’on respire. Tsiko, c’est l’air, le vent. Tsy, c’est la forme négative en malgache. Samborina, c’est le passif du verbe misambotro, autrement dit, saisir, capter, capturer, posséder. Donc Tsiko tsy samborina voudrait dire, l’air que l’on ne saisit pas. Mais traduit ainsi, cela relève d’une lapalissade.
Quel est cet insaisissable dans l’air ?

Traduction
The crossing toward hope, extrait de Une saison aux Comores, dans la revue américaine Words without Borders, par David et Nicol Ball, 2012.

Prix et distinctions
2022 Prix Ahmed Baba pour Cette morsure trop vive
2021 Finaliste du Prix Ivoire pour Cette morsure trop vive
2020 Prix Fetkann-Maryse Condé – Poésie pour Naître ici
2012 Chevalier des Arts et des Lettres
2008 Prix Hishima pour Roucoulement
2005 Grand Prix de l’océan Indien pour Roucoulement
2005 Prix Bayard jeune journaliste

Manifestations
2023 Salon du livre africain de Paris
2023 Rentrée littéraire du Mali (Bamako – Mali)
2022 Séminaire Babil-Babel sur le plurilinguisme et les albums jeunesse (Dembéni – Mayotte)
2022 Festival du livre de Trou d’Eau-Douce (Maurice)
2022 Salon international de l’édition et du livre (SIEL) (Rabat – Maroc)
2022 Salon du livre Athéna de Saint-Pierre (La Réunion)
2019 Lettres sur cour (Vienne – Isère)
2019 Voix vives de Méditerranée en Méditerranée – Festival de poésie (Sète – Hérault)
2019 Salon du livre de Mayotte – Salima (Mayotte)
2017 Salon du livre Athéna de Saint-Pierre (La Réunion)
2017 Salon du livre Comores – Océan Indien (Moroni)
2015 Salon du livre Athéna de Saint-Pierre (La Réunion)

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08/03/2021

Manifeste pour la lecture – Les auteurs francophones célèbrent le livre

Ananda DEVI – Véronique TADJO – Nassuf DJAILANI – Jennifer RICHARD – Michèle RAKOTOSON – Blaise NDALA – Gaël OCTAVIA – Watson CHARLES – Gaëlle BELEM – Kenza SEFRIOUI – Johary RAVALOSON – Fabienne JONCA – Shenaz PATEL – GRIOTTE – Amarnath HOSANY – Véronique MASSENOT. Atelier des nomades. Récits. 2023. 9782919300686

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Atelier des nomades
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4ème de couverture
Pour Jennifer Richard, le livre est « un port d’attache qui tient dans la poche » ; pour Ananda Devi, les livres sont des « compagnons de notre voyage de vie » ; pour Véronique Tadjo, « sans livres, le monde serait clos », et, pour Fabienne Jonca, lire, « c’est s’ouvrir aux autres et à soi-même être soi ».
Ce manifeste est destiné à ceux qui dévorent les livres, qui les picorent, qui ne lisent plus, aux enseignants, aux parents, aux jeunes. Il rassemble les témoignages, récits et histoires, de seize auteurs francophones, des îles de l’océan Indien, des Caraïbes, d’Afrique, d’Amérique du Nord et d’Europe. Ils confient leurs souvenirs d’enfance comme Nassuf Djailani qui se remémore depuis Mayotte « ce garçon du fond de la classe qui avait des mots plein le ventre et qui avait tant de mal à les sortir ». Ils font part de leurs rencontres comme Kenza Sefrioui qui, admirative, raconte cet homme de soixante-dix ans qui a tant remué les montagnes du Maroc pour faire lire les enfants de son village.
Ces auteurs confient avec générosité, leurs expériences, le secret des mots et leur rapport intime au livre et à la lecture.

Collectif d’auteurs : Ananda DEVI – Véronique TADJO – Nassuf DJAILANI – Jennifer RICHARD – Michèle RAKOTOSON – Blaise NDALA – Gaël OCTAVIA – Watson CHARLES – Gaëlle BELEM – Kenza SEFRIOUI – Johary RAVALOSON – Fabienne JONCA – Shenaz PATEL – GRIOTTE – Amarnath HOSANY – Véronique MASSENOT.

Frontières – Petit atlas poétique – Anthologie établie par Bruno Doucey et Thierry Renard

Bruno DOUCEY – Thierry RENARD – Collectif – Nassuf DJAILANI. Éditions Bruno Doucey – Tissages. Poésie. 2023. 9782362294389

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Le mot de l’éditeur :
Prononcez le mot Frontières et vous aurez aussitôt deux types de représentations à l’esprit. La première renvoie à l’image des postes de douane, des bornes, des murs, des barbelés, des lignes de séparation entre États que l’on traverse parfois au risque de sa vie. L’autre nous entraîne dans la géographie symbolique de l’existence humaine : frontières entre les vivants et les morts, entre réel et imaginaire, entre soi et l’autre, sans oublier ces seuils que l’on franchit jusqu’à son dernier souffle. La poésie n’est pas étrangère à tout cela. Qu’elle naisse des conflits frontaliers, en Ukraine ou ailleurs, ou explore les confins de l’âme humaine, elle sait tenir ensemble ce qui divise. Géopolitique et géopoétique se mêlent dans cette anthologie où cent douze poètes, hommes et femmes en équilibre sur la ligne de partage des nombres, franchissent les frontières leurs papiers à la main.

112 poètes parmi lesquels :
Chawki Abdelamir, Olivier Adam, Maram al-Masri, Katerina Apostolopoulou, Margaret Atwood, Nawel Ben Kraïem, Tanella Boni, Katia Bouchoueva, Giorgio Caproni, Marianne Catzaras, Roja Chamankar, Mah Chong-gi, Laetitia Cuvelier, Louis-Philippe Dalembert, Najwan Darwish, Flora Aurima Devatine, Estelle Dumortier, Mireille Fargier-Caruso, Sabine Huynh, Imasango, Charles Juliet, Sofía Karámpali Farhat, Aurélia Lassaque, Bernard Lavilliers, Perrine Le Querrec, Laura Lutard, Yvon Le Men, Jidi Majia, Anna Malihon, Hala Mohammad, James Noël, Marc Alexandre Oho Bambe, Marie Pavlenko, Paola Pigani, Florentine Rey, Yannis Ritsos, Sapho, Jean-Pierre Siméon, Pierre Soletti, Fabienne Swiatly, Murielle Szac, Laura Tirandaz, André Velter, Anne Waldman, Eom Won-tae, Lubov Yakymtchouk, Ella Yevtouchenko…