Jean Yvon DESPRÉAUX

Auteur

 liano.janac@sfr.fr 
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Jean Yvon Despréaux est né en 1966 à Saint André (La Réunion).
Il vit et grandit à Bras-Panon (La Réunion).
Il part de l’île de La Réunion avec l’accompagnement du CNARM en 2013 pour rejoindre l’hexagone et trouver du travail.
Il a sa mère et son père ainsi que ses frères et sœurs qui vivent à La Réunion.
Il publie en 2023 son premier livre Ma vie entière en vue cachée – Mon daltonisme (Le Lys Bleu Éditions).

Ma vie entière en vue cachée – Mon daltonisme (4ème de couverture)
Inattendue et sournoise, la vie a réservé un croche-pied inopportun à Jean Yvon Despréaux, mettant ainsi en péril sa carrière professionnelle. Face à cette situation, il prit la décision silencieuse de recourir à des stratégies astucieuses, cherchant à contourner les obstacles et à préserver son succès sans connaître le goût amer de l’échec.
L’avenir révélera-t-il enfin les fruits de ses efforts et de sa persévérance ?

Manifestations

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15/08/2023

Ananda DEVI

Auteure

 Site d'Ananda Devi
  anandadevi23@gmail.com
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Née en 1957 à l’île Maurice, Ananda Devi est remarquée très tôt lorsqu’elle remporte, à l’âge de 15 ans, un prix littéraire international pour une nouvelle intitulée La Cité Attlee. C’est le début d’une carrière de presque cinq décennies au cours de laquelle elle est progressivement devenue une voix majeure de la littérature de langue française de l’océan Indien.
Publiée entre autres par les éditions Gallimard et Grasset, elle obtient plusieurs prix littéraires, dont le Prix des 5 continents de la Francophonie attribué à son roman Eve de ses Décombres, le Prix Louis Guilloux pour Le sari vert, le Prix Ouest France – Étonnants Voyageurs pour Manger l’autre et le Prix Femina des Lycéens, le Grand Prix du Roman Métis et le Prix du Roman Métis des Lecteurs pour Le rire des déesses. Son écriture est caractérisée par les thèmes sombres et le regard intransigeant qu’elle porte sur le monde. Ses personnages sont piégés par les forces contraires de la société, de la religion, de la cruauté humaine et des lignes de faille de l’histoire. Leur seul recours, dans leur quête solitaire, est leur lucidité et leur humanité. Malgré la violence de son propos, son écriture poétique et sensuelle apporte une lumière aux ténèbres qu’elle explore.
Les livres d’Ananda Devi sont traduits en une douzaine de langues.

La République de Maurice accorde à Ananda Devi le titre de Grand Officer of the Order of the Star and Key of the Indian Ocean et l’état français la nomme Chevalier des Arts et des Les Lettres en 2010, puis Officier des Arts et des Lettres en 2021. En 2014, elle reçoit le Prix du rayonnement de la langue et de la littérature françaises de l’Académie française. En 2020, l’université de Silésie, en Pologne, lui a conféré un doctorat honorifique (honoris causa) pour son travail littéraire.

Deux malles et une marmite (4ème de couverture du dernier ouvrage)
Quel est ce mystère d’écrire ? Qu’est-ce qui amène à l’écriture ? Quelle phrase, quel texte, peut marquer un.e auteur.e à ses débuts et pourquoi ? Quand est-ce qu’écrire devient une évidence ? Quelles influences ? Qui sont les auteur.es ou les textes qui ne quittent plus l’écrivain.e ? Dans cette collection des auteur.es s’adressent librement et dans une forme qui leur est propre à quelqu’un qui est plein de doutes, mais qui veut écrire. Confronté parfois à des questions insolubles, il ou elle est en recherche de réponses, de pistes pour franchir le pas.

Le rire des déesses (4ème de couverture du dernier ouvrage)
Au Nord de l’Inde, dans une ville pauvre de l’Uttar Pradesh, se trouve La Ruelle où travaillent les prostituées. Y vivent Gowri, Kavita, Bholi, ainsi que Veena, et Chinti, sa fille de dix ans. Si Veena ne parvient pas à l’aimer, les femmes du quartier l’ont prise sous leur aile, surtout Sadhana. Elle ne se prostitue pas et habite à l’écart, dans une maison qu’occupent les hijras, ces femmes que la société craint et rejette parce qu’elles sont nées dans des corps d’hommes. Ayant changé de sexe et devenue Guru dans sa communauté, Sadhana veille sur Chinti.
Leurs destins se renversent le jour où l’un des clients de Veena, Shivnath, un swami, un homme de Dieu qui dans son temple aime se faire aduler, tombe amoureux de Chinti et la kidnappe. Persuadé d’avoir trouvé la fille de Kali capable de le rendre divin, il l’emmène en pèlerinage à Bénarès. Comment se douterait-il que sur ses pas, deux représentantes des castes les plus basses, une pute et une hijra, Veena et Sadhana, sont parties pour retrouver Chinti, et le tuer ?
Des bas-fonds de l’Inde où les couleurs des saris trempent dans la misère à sa capitale spirituelle, Ananda Devi nous entraîne dans un roman haletant et riche pour fouiller, à sa manière, les questions brûlantes de notre époque : la place des femmes et des transsexuels, le règne des hommes et la sororité ; les folies de la foi, la pédophilie ; la religion, la colère et l’amour. Avec son style incisif et poétique, elle brise le silence des dieux pour faire entendre et résonner le cri de guerre des femmes – le rire des déesses.

Autres publications

Prix et distinctions
2022 Grand Prix du Roman Métis pour Le rire des déesses
2022 Prix du Roman Métis des Lecteurs pour Le rire des déesses
2021 Prix Femina des Lycéens pour Le rire des déesses
2021 Officier des Arts et des Lettres
2020 doctorat honorifique (honoris causa) de l’Université de Silésie (Pologne)
2018 Prix Ouest France – Étonnants Voyageurs pour Manger l’autre
2014 Prix du rayonnement de la langue et de la littérature françaises de l’Académie française (France)
2012 Prix Mokanda
2010 Chevalier des Arts et des Lettres
2010 Prix Louis Guilloux pour Le sari vert
2010 Prix littéraire continental pour Le sari vert
2007 Prix du conseil international d’études francophones
2006 Prix des 5 continents de la Francophonie pour Eve de ses Décombres
1972 Prix de la meilleure nouvelle de langue française pour La Cité Atlee

Manifestations
2022 Festival du livre de Trou d’Eau Douce (Maurice)
2022 Salon du livre Athéna de Saint-Pierre (La Réunion)

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26/05/2022

Nassuf DJAILANI

Auteur et journaliste

 Facebook de Nassuf Djailani
 Site de Project-îles
 Facebook de Project-îles
 nasdjailani3@gmail.com
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Nassuf Djailani naît dos au Mont Boungoubé et face à la baie de Chiconi. Un village de pêcheurs au centre de l’île de Mayotte, niché entre le village de Sada et la localité de Tsingoni. Il grandit au milieu des confréries Qâdri et Chadhuli fréquentées par ses grands-parents qui lui transmettent la passion de la poésie. Quand on lit son œuvre autant la poésie, les nouvelles, ses pièces de théâtre ou encore ses romans, on se rend compte de l’héritage culturel qui irrigue ses textes. Des œuvres à la fois tendres mais aussi critiques de la société mahoraise, comorienne, indianocéane qu’il observe avec lucidité.
En 2019, il intègre la maison d’édition de poésie Bruno Doucey à Paris avec un recueil qui s’intitule Naître ici. Ce recueil est écrit dans le cadre d’une résidence d’écriture à la fondation Saint-John Perse à Aix-en-Provence grâce à une bourse du Centre national du livre (CNL) en 2018. Il est récompensé par le Prix Fetkann-Maryse Condé 2020 dans la catégorie Poésie.
Roucoulement est son premier texte primé par le jury du Grand Prix de l’océan Indien en 2005 (éditions Komedit), suivi du Prix Hishima à Mayotte en 2008.
Journaliste, il est également lauréat du Prix Bayard jeune journaliste en 2005.
Dramaturge, sa pièce Les dits du bout de l’île est jouée dans le OFF du Festival d’Avignon en 2016 au théâtre de la Chapelle du verbe incarné (TOMA) avec la compagnie mahoraise Ariart (dans une mise en scène d’El Madjid Saindou).
En finir avec Bob, une seconde pièce est mise en scène par Thomas Bréant pour la compagnie Stratagème avec une tournée en 2020.
Il est également auteur associé de la compagnie AriArt théâtre à Mayotte.
Il écrit et publie également des textes en kibushy (parlé malgache de Mayotte). Haisoratra est le premier volet d’une série de textes publiés à ce jour d’un ensemble de recueils inédits.
Nassuf Djailani est par ailleurs l’auteur avec le photographe Thierry Cron du beau livre Mayotte l’âme d’une île, publié aux Éditions des Autres en 2020.
Il est diplômé de l’Institut de journalisme de Bordeaux. Il collabore à des revues littéraires en France (notamment L’Encrier Renversé, Riveneuve Continents, Ubu Théâtre scène d’Europe, ou encore Carnavalesques4) et à l’étranger Interculturel francophonie (Italie), Lettres de Lémurie (Madagascar) et Samtiden (Norvège).
Il est directeur de publication de la revue littéraire Project-îles.
En 2021, L’ogre au turban doré est son premier texte publié pour la jeunesse avec les illustrations de Moniri M’Baé aux éditions KomÉdit.

Daïra pour la mer (4ème de couverture du dernier ouvrage)
D’abord il y a la mer, les pêcheurs qui « butinent au-delà du lagon », les cases en torchis, l’arbre dont la droiture défie les siècles. Il y a la nuit et ses parfums de sève chaude, le frémissement des corps, cet homme qui distribue des poèmes aux passants. Il y a la mère que le poète chante en deux langues, le kibushi et le français, « jusqu’à [se] perdre dans le royaume d’enfance ». Il y a le quignon de pain de l’homme qui a faim, ce tirailleur de la Seconde Guerre mondiale que l’on enrôle chaque 14 juillet pour des exhibitions mémorielles. Il y a cette grand-mère chant d’amour, et les bras d’un grand-père auxquels s’accrochent les radeaux perdus. Avec Nassuf Djailani, Mayotte n’est pas une terre à genoux. Elle danse, elle danse, comme les soufis dansent daïra. Au cœur du monde, tels les arbres dans le vent.

Tsiko tsy samborina – Minary suivi de Magma (4ème de couverture du dernier ouvrage)
Tsiko tsy samborina, harmonie imitative qui ne dit autre chose que l’insaisissable dans l’air qu’on respire. Tsiko, c’est l’air, le vent. Tsy, c’est la forme négative en malgache. Samborina, c’est le passif du verbe misambotro, autrement dit, saisir, capter, capturer, posséder. Donc Tsiko tsy samborina voudrait dire, l’air que l’on ne saisit pas. Mais traduit ainsi, cela relève d’une lapalissade.
Quel est cet insaisissable dans l’air ?

Traduction
The crossing toward hope, extrait de Une saison aux Comores, dans la revue américaine Words without Borders, par David et Nicol Ball, 2012.

Prix et distinctions
2022 Prix Ahmed Baba pour Cette morsure trop vive
2021 Finaliste du Prix Ivoire pour Cette morsure trop vive
2020 Prix Fetkann-Maryse Condé – Poésie pour Naître ici
2012 Chevalier des Arts et des Lettres
2008 Prix Hishima pour Roucoulement
2005 Grand Prix de l’océan Indien pour Roucoulement
2005 Prix Bayard jeune journaliste

Manifestations
2023 Salon du livre africain de Paris
2023 Rentrée littéraire du Mali (Bamako – Mali)
2022 Séminaire Babil-Babel sur le plurilinguisme et les albums jeunesse (Dembéni – Mayotte)
2022 Festival du livre de Trou d’Eau-Douce (Maurice)
2022 Salon international de l’édition et du livre (SIEL) (Rabat – Maroc)
2022 Salon du livre Athéna de Saint-Pierre (La Réunion)
2019 Lettres sur cour (Vienne – Isère)
2019 Voix vives de Méditerranée en Méditerranée – Festival de poésie (Sète – Hérault)
2019 Salon du livre de Mayotte – Salima (Mayotte)
2017 Salon du livre Athéna de Saint-Pierre (La Réunion)
2017 Salon du livre Comores – Océan Indien (Moroni)
2015 Salon du livre Athéna de Saint-Pierre (La Réunion)

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08/03/2021