Bako et sa chèvre – Bako na imbuzi yahe

Adjmaël HALIDI (Texte) – Marine FARGETTON (Illustrations) – Ahmed CHAMANGA (Traduction). KomÉdit. Album jeunesse. 2017. 9782370970305

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Adjmaël HALIDI

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4ème de couverture
Entre la Terre et la Lune, une île habitée par les djinns est ensevelie par les coulées de lave. Les djinns se réfugièrent sur la Terre, sauf Bako et sa chèvre, Makbul. Les deux amis s’étaient faits la promesse de redonner à leur île son paysage naturel et sa beauté d’antan. À travers ce conte plein d’humour et de tendresse, Adjmaël Halidi raconte avec finesse la solidarité, l’amitié et la nature.
Bilingue français – comorien.

Introduction à la grammaire structurale du comorien – Volume II – Le shiNdzuani

Mohamed AHMED-CHAMANGA. KomÉdit. Documentaire. 2017. 9782914564748

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4ème de couverture
Le shiNdzuani (Anjouan) est, par le nombre de ses locuteurs, le deuxième parler de la langue comorienne (shiKomori). C’est aussi celui qui présente la morphologie la plus simple. Il est très proche du shiMaore (parler de Mayotte) et parfaitement compris à Mohéli.
Dans la perspective de l’introduction de la langue comorienne dans le système éducatif, cet ouvrage se propose de donner les éléments essentiels de la morphosyntaxe de ce parler, pour servir de base à des manuels scolaires et de vulgarisation.
Bilingue shindzuani.

Kawaîda za hutrunga mashaîri ou la versification comorienne

Ahmed DANIEL. Al Ahdal. Documentaire. 2018. 9781981027408

4ème de couverture
Y a-t-il des règles classiques en ce qui concerne la poésie comorienne ? – Des règles classiques existent dans la poésie en langue arabe et sont enseignées dans certaines écoles arabes (madrasa) aux Comores, mais également dans la poésie française qui est enseignée dans les écoles publiques (collèges, lycées et université). – Il y a une possibilité de régularités non formulées par des règles formellement établies dans la poésie orale en langue comorienne. Nous savons comment cela se passe dans la poésie arabe, où la versification (la métrique) se fonde sur l’opposition des syllabes longues et brèves, nous allons maintenant observer ce qui se fait en poésie orale comorienne. Pour caractériser un mode de versification (accentué, mesuré ou syllabique), on précise les indications suivantes : le nombre d’éléments (pieds, syllabes, accents) contenus dans le vers et leur répartition.

Présentation de l’auteur
Y a-t-il des règles classiques en ce qui concerne la poésie comorienne ?
– Des règles classiques existent dans la poésie en langue arabe et sont enseignées dans certaines écoles arabes (madrasa) aux îles Comores, mais également dans la poésie française qui est enseignée dans les écoles publiques et privées (collège, lycée et université).
– Il y a une possibilité de régularités non formulées par des règles formellement établies dans la poésie orale en langue comorienne.
Nous savons comment cela se passe dans la poésie arabe, où la métrique se fonde sur l’opposition des syllabes longues et brèves, nous allons maintenant observer ce qui se fait en poésie orale comorienne.
Pour caractériser un mode de versification (accentué, mesuré ou syllabique), on précise les indications suivantes : le nombre d’éléments (pieds, syllabes, accents) contenus dans le vers et leur répartition.
Quel est donc l’objet de la versification ?
Elle a pour objet l’enseignement des règles et des procédés qu’il faut employer pour bien construire les vers réguliers (kawaîda za hutrunga mashaîri) et qui peuvent se réduire à trois principes : la rime, le nombre et la mesure.
En mettant nos pas dans ceux du poète comorien, nous avions conscience de nourrir une ambition singulière, celle de nous emparer de sa poésie (utende, utendi ou upvanzi) pour retrouver les voies de son invention, dévoiler en somme les secrets de son existence. Voilà une tentative qui peut sembler parodique, puisqu’au poète ou bien au génie de la création voudrait se substituer l’artifice d’une reconstitution.
Nous avons procédé à une quête d’indices et à une analyse de mécanismes de fonctionnement de la versification comorienne.
Sans quitter un seul instant les textes du recueil (diwan), nous avons essayé de décrire une situation et d’expliquer une technique, bref un art. En effet la forme-poème, le vers, la rime et la mesure sont des opérateurs immédiatement perceptibles.
Considérant le poète comorien Salim Saïd Ali surnommé Magonti, comme le chef de file incontesté de sa génération, puisqu’il a le sens du rythme, nous constatons qu’il se particularise par le rôle fondamental joué dans sa création par les figures phono-sémantiques et la beauté de ses vers dû aux combinaisons symétriques extraordinaires.
Enfin notre but ici est de vous faire découvrir cette versification comorienne, héritage d’une tradition arabe-swahilie et, enrichie par l’apport de la versification française.