Parfums de mémoire

Luçay Soubaya PERMALNAÏCK (Traduction). Surya éditions. Récit. 2009. 9782953198935

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Surya éditions
Luçay Soubaya PERMALNAÏCK

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4ème de couverture
Cette plongée dans son être écorche sensiblement les oreilles de son histoire personnelle, trop linéaire. Il laissera ici beaucoup de lui-même et n’en sortira pas indemne. A jamais. Il sait surtout qu’il touche là une sorte de palpitation du réel, frais, sincère, qu’il n’a certainement jamais éprouvée jusqu’à ce jour. Il n’y a rien d’imaginé. Une fois de plus, tout est réel, frais, sincère, vrai. Il ne peut s’empêcher de penser qu’il est entrain d’adorer ce gros rocher ordinaire, à peine plane, posté là, devant lui, et servant de planche à lessiver, cette feuille de bananier sublime que dévore amoureusement la petite chèvre, attachée et isolée, devant un abri sommaire en feuilles de vacoa, ce petit enfant fortement enrhumé, suspendu à un sein de sa vieille maman aux cheveux très blancs, celle-ci les pieds dans une mare de boue asséchée, ces déplacements, en bande, de la vingtaine de personnes ne comprenant pas trop ce qu’il leur arrive. Et ce qu’il lui arrive aussi d’ailleurs, à Soubaya. Il revoit ici en Inde, en terre inconnue, des tranches de son enfance. La théorie de réminiscence se concrétise. Il ne découvre rien. Il ne fait que se souvenir. Il aime et se met à haïr ces béances creusées dans sa personne par la modernité, par la civilisation, par les nécessaires mutations. Tout simplement de l’obsolescence provoquée, révoltante. C’est douloureux, mais ça lui convient tellement. Ça le soulage. L’Inde le replonge, pour un moment du moins, dans les sous-bois insouciants de son enfance. Il y retrouve les composants qui l’on fui au fil du temps. Ces gens-là n’appellent aucune pitié car ils sont beaux et travailleurs. Les filles et les femmes d’ici justifient sa perception sans faille de la beauté reconnue du feue sa propre maman. Ils ressemblent étrangement tous à son papa et à sa maman. Chez lui, le cœur de voyageur n’est nullement vide.

Zonbriyèr – Pour mèt en lèr – La kour – Shakène son shakène

Soubaya Luçay PERMALNAÏCK (Traduction). La ligue de l’enseignement – Fédération des oeuvres laïques de La Réunion. Roman historique. 2007. 9782953123104

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Lambert laba
Lambert laba
Lambert Lao
Kaz mon momon
Vil tansalé.

Rouvèr son kèr
Fé inn ti plas
Pou moin dobout
Pou Kokiyé.

Shapo la kaze
Tolondilé
Koulèr le ciel
Longèr d-journé
Béré la kaz
Kouvertt fénoir
Koulèr zétooil
La fètt la nuit.

Paké fenèt,
Konm zié dalon,
Klèrté déor
Lo jour i lèv.

In port devan,
In port deryèr,
La clé la perd,
Take la kasé.

Shamyèr la fonn,
Baskil folfol,
Ouvèr lo kèr
Vyin dann Ron.

Marmay, grmoune,
Bonononm, bann fanm,
Ral gran shemin,
Sharète platform.

Lambert jouarkartt,
Koutklak fé rir,
In tone kouraj,
Poin la kolèr.

Lambert Laba
Mina kaz po tout

Ravaj personn
Pa pér siklone.

Fonnkèr
Hervé Velna et Michel Baty
Laranjman
Luçay Permalnaïck

« Zonbriyèr, des paquets de fenêtres ouvertes sur le ciel tôle-ondulé des mémoires de La Réunion. »