Clément Raimbault, l’enfant gâté du Bon Dieu

Pascale MOIGNOUX. Azalées Éditions. Roman. 2004. 9782913158993

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Pascale MOIGNOUX

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4ème de couverture
10 mars 1903, Marseille : un jeune missionnaire, le coiffeur serré, s’apprête à quitter famille et patrie pour s’embarquer, solitaire, vers une lointaine mission malgache.
16 avril 1932, Nosy Be : près de 3 000 personnes font cortège à leur supérieur religieux qui, le coeur lourd, doit quitter une mission à laquelle il a consacré 29 années d’énergie passionnée.
12 novembre 1949, Île de La Réunion : le coeur épuisé par 15 ans de labeur et de dévouement sans faille le médecin-chef de la léproserie de Saint-Bernard s’éteint. Une foule immense et compacte lui fait escorte de la cathédrale au cimetière.
Ce jeune missionnaire, ce supérieur de mission et ce médecin ne faisaient qu’un : le révérend père Clément Raimbault.
Malgaches comme Réunionnais, petit colons ou anciens esclaves : tous le révéraient car il consacra sa vie à soulager leurs tourments corporels et spirituels.
Pour eux, il se fit botaniste, planteur, chercheur d’or, homme d’affaires. Grâce à lui, Nos Be devint une des îles les plus prospères de l’océan Indien. Dispensaires, hôpitaux, sanatoriums, écoles : rien n’était trop beau pour ses paroissiens, surtout les plus pauvres.
Pour eux, il devint chercheur, scientifique, médecin. Grâce à lui les malades les plus démunis et les plus gravement atteints pouvaient envisager la guérison. Consulter de l’aube au crépuscule, se pencher des nuits entières sur son microscope pour trouver le meilleur vaccin, le remède idéal : rien n’était trop ardu pour soulager les maux de son prochain.
Il donna tout et on lui prit tout. À Madagascar comme à La Réunion, le fruit de son labeur lui fut volé, arraché ; ses oeuvres furent saccagées, anéanties. Les hommes comme la nature s’acharnèrent sur cet homme hors du commun. Toujours il se releva, porté par une foi et une bonté si lumineuses qu’elles éclairent encore aujourd’hui les paysages qu’il a traversés. « La Religion et le dévouement, tout comme la Science, n’ont pas de patrie. »
(Clément Raimbault à ses parents, 5 novembre 1902)

L’Arche du comte Orphée ou Les ailes du naufrage

Boris GAMALEYA. Azalées Éditions. Poésie. 2004. 9782913158962

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Boris GAMALEYA

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4ème de couverture
Creusée par le mal de l’absence, cette arche des civilisations pointe sur la croix à l’horizon les appels de l’aimée au chant des coqs. Permanence du naufrage. Tout-Poème des oiseaux embusqués dans le saule noir d’Andromède. Passe le désordre des convois sacrés – les mots en tourbillons comme autos en folie – les coqs lynx du bestiaire… les retrouvailles de Mélissa… Alexandre Pouchkine (« Rasine Kaf ») etc… Un nid de cyclone fait piou piou en les pléiades – cachette de pays oubliés. L’Utopie de l’écriture est là.

Plus léger que l’air

Joëlle ÉCORMIER. Azalées Éditions. Roman. 2003. 9782913158795

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http://joelle-ecormier.fr
Joëlle ÉCORMIER

Résumé
Joséphine a organisé sa vie à Paris autour de sa carrière de publicitaire surdouée et de ses séances nocturnes de nage en apnée. Mais une lettre en provenance de la Réunion va brusquement la décider à rentrer pour quelques jours sur son île natale. Là-bas, elle est résolue à vendre la vaste demeure familiale, croyant ainsi tirer un trait sur un passé douloureux. Mais il y a Léger, le vieux jardinier singulier, la superstitieuse nénène Madeleine, et leur fils François, son ami d’enfance. Et derrière les portes de l’inquiétante maison créole, les souvenirs qui veillent…