Archives de catégorie : France

Dans mon village, on mangeait des chats

Philippe PELAEZ (Scénario) – Francis PORCEL (Dessins et couleurs). Bamboo – Grand Angle. BD. 2020. 9782818975633. Nominé au Prix des lycées 2021 du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême

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Philippe PELAEZ

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Le Repaire de la Murène
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4ème de couverture
Le parcours initiatique d’un jeune garçon dans le crime organisé.
Les gens viennent de loin pour acheter les pâtés du père Charon, boucher et maire de son village du Sud-Ouest. Une recette dont il garderait jalousement le secret, s’il n’y avait pas le petit Jacques Pujol. Fils d’un père violent et d’une mère qui vend son corps à l’homme qui passe, Jacques n’est lié qu’à sa petite sœur Lily qu’il aime éperdument. Mais une nuit, les deux enfants éventent le secret du boucher… Jacques, devenu meurtrier pour sa survie, raconte sans concession son parcours atypique qui va l’amener à diriger un véritable empire criminel.

Alter – Tome 1 – Ceux qui partent

Philippe PELAEZ (Scénario) – LAVAL NG (Dessins) – Florent DANIEL (Couleurs). Drakoo. BD. 2020. 9782490735259

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Drakoo
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LAVAL NG

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4ème de couverture
2082. Une planète inconnue, un climat glaciaire, une atmosphère viable, mais un environnement hostile. Alors que deux de ses hommes viennent de disparaitre, victimes d’êtres monstrueux à l’aspect vaguement humain, le commandant Sylan Kassidy ne peut que se rendre à l’évidence : l’Hybris ne peut pas repartir. Assailli par les créatures qui trouvent le moyen de pénétrer dans le vaisseau minier, faisant une victime supplémentaire, l’équipage est obligé de s’enfuir à bord d’une navette de secours. Depuis le début de leur mésaventure, les hommes et les femmes de la mission Orus restent en contact radio avec la terre. Leur interlocuteur privilégié ? Le président des États-Unis, Ashton Saint-John, qui voit d’ailleurs dans l’épopée du commandant Kassidy une formidable opportunité pour l’humanité, sur Terre. Car celle-ci se meurt, victime de la folie des hommes qui n’ont eu de cesse de s’entretuer depuis des décennies, depuis 2070, lorsque le président Lyndon Cooper, opposé à l’alliance sino-russe, a fait le choix de la guerre bactériologique et chimique, de la guerre nucléaire. Le choix de l’holocauste. Proche d’une aventure classique de science-fiction qui pose le progrès scientifique comme toile de fond, l’univers de Alter est clairement revendiqué et assumé, puisque le récit se tourne résolument vers l’anticipation et la dystopie : le lecteur est projeté dans un futur proche, balisé d’éléments facilement identifiables qui dévoilent les conséquences désastreuses d’un conflit planétaire.

Le traversier – N° 34 – Vertige

Collectif. Le traversier. Nouvelles. Juin 2020

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Le Traversier
Albert DÉGARDIN

Éditorial de Patrick Uguen
« O Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l’ancre !
… Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ?
Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau ! »*
Le vertige : certains ne le connaissent pas, voire même, le réclament, ce creux paradoxal au fond de l’estomac d’angoisse et de désir. Ce n’est pas tant la hauteur, d’aucuns s’effraient d’un tabouret, que la perte du repère, l’apparition de l’inconnu et de son vide qui nous saisit dans le vertige :
– c’est la crainte de ne plus discerner, si loin, tout en bas, la terre disparue. Nos jambes flageolent : il nous faut redescendre ou bien reculer,
– c’est la chaine qui nous retient aux veilles des adieux à nos heures familières : l’affolement du cœur aux battements d’un cil, le tremblement des doigts sur la page qu’on ne sait pas remplir. Et nous refermons nos lèvres et nos stylos.
– c’est, plus terrible, l’effroi du vide de la mort inattendue qui tue l’être cher et tout le cher passé : les portes d’airain qui s’ouvrent et qui descellent nos remparts et rongent nos étais. C’est le gouffre pandémique, l’attente de quelqu’un qui ne reviendra pas.
Mais, revenons à une moindre échelle. Il semblerait que la peur soi salutaire : dans l’évolution, elle serait l’alarme interne qui nous alerte d’un danger…Alors de quoi nous prévient le vertige ? D’une chute possible ? Et nous voilà tétanisés !
Mais, si nous changeons de perspective, le vertige devient la peur de monter trop haut et non celle du vide. Soyons immodeste : de notre tabouret aux falaises d’Etretat, équilibristes entre deux néants, longeons les précipices, grimpons les sommets : ça n’est qu’en avançant que la chute sera moins dure.

*Le voyage, Baudelaire, in Les fleurs du mal 1859

Les auteurs
Monique BABIN
Ghislaine CASSIAT
Albert DÉGARDIN avec Heureux vertige
Alain LAFAURIE
Marie-France LECLERCQ
Marie-Thérèse LEFORT
Michel LEGRAND
Peggy MALLERET
Pierre MANGIN
Bernard MARSIGNY
Arlette MILLARD
Maryse PERROT
Jean-Philippe RICARD
Bertrand RUAULT
Tom SAJA
Patrick UGUEN