Langaman ou L’amour érigé en dogme de vie

Luçay Soubaya PERMALNAÏCK (Traduction). Éditions K’A. Roman historique. 2017. 9791091435475

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4ème de couverture
Comme la tempête soudain au coeur de la nuit.Il s’agit d’écrire contre la disparition de la disparition, de fixer ce moment fugitif où tout vit encore de manquer. De cette façon s’engage le poème dans le chant et la lumière.
Nul mystère ici qu’une neige qui tombe opiniâtre sur la terre, neige vraie tombée comme jamais d’entre les mots, avec le seul chuintement de ce silence.Retour ligne automatique Il s’agit d’écrire au détour de l’oubli. Alors « l’absence a presque un visage / la douceur d’un visage / dont on ne devine pas les traits ».
Le poème est seul à tenir ses promesses.

Le code noir

Luçay Soubaya PERMALNAÏCK (Traduction). Surya éditions. Documentaire historique. 2011. 9782918525646

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4ème de couverture
Ce livre » propose la mouture rédigée, en 1724, à l’usage exclusif des » esclaves nègres des Isles de France et de Bourbon », celle qui nous est destinée directement. Cela ne veut pas dire qu’avant cette date, le code noir n’était pas appliqué sur ces territoires. Tout simplement c’est le texte de 1685 qui servait de « cahier des charges ».
La traduction en créole présente un double intérêt : rendre hommage à ceux qui ont façonné en premier notre langue en mélangeant leur parler à celui des maîtres et s’approprier un écrit qui, quoi qu’on dise, a viscéralement marqué la société réunionnaise jusqu’à nos jours encore ».

Parfums de mémoire

Luçay Soubaya PERMALNAÏCK (Traduction). Surya éditions. Récit. 2009. 9782953198935

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4ème de couverture
Cette plongée dans son être écorche sensiblement les oreilles de son histoire personnelle, trop linéaire. Il laissera ici beaucoup de lui-même et n’en sortira pas indemne. A jamais. Il sait surtout qu’il touche là une sorte de palpitation du réel, frais, sincère, qu’il n’a certainement jamais éprouvée jusqu’à ce jour. Il n’y a rien d’imaginé. Une fois de plus, tout est réel, frais, sincère, vrai. Il ne peut s’empêcher de penser qu’il est entrain d’adorer ce gros rocher ordinaire, à peine plane, posté là, devant lui, et servant de planche à lessiver, cette feuille de bananier sublime que dévore amoureusement la petite chèvre, attachée et isolée, devant un abri sommaire en feuilles de vacoa, ce petit enfant fortement enrhumé, suspendu à un sein de sa vieille maman aux cheveux très blancs, celle-ci les pieds dans une mare de boue asséchée, ces déplacements, en bande, de la vingtaine de personnes ne comprenant pas trop ce qu’il leur arrive. Et ce qu’il lui arrive aussi d’ailleurs, à Soubaya. Il revoit ici en Inde, en terre inconnue, des tranches de son enfance. La théorie de réminiscence se concrétise. Il ne découvre rien. Il ne fait que se souvenir. Il aime et se met à haïr ces béances creusées dans sa personne par la modernité, par la civilisation, par les nécessaires mutations. Tout simplement de l’obsolescence provoquée, révoltante. C’est douloureux, mais ça lui convient tellement. Ça le soulage. L’Inde le replonge, pour un moment du moins, dans les sous-bois insouciants de son enfance. Il y retrouve les composants qui l’on fui au fil du temps. Ces gens-là n’appellent aucune pitié car ils sont beaux et travailleurs. Les filles et les femmes d’ici justifient sa perception sans faille de la beauté reconnue du feue sa propre maman. Ils ressemblent étrangement tous à son papa et à sa maman. Chez lui, le cœur de voyageur n’est nullement vide.