TÉHEM

Dessinateur et scénariste de BD

 Consultez les dédicaces

Téhem est né en région parisienne. Alors qu’il a 5 ans, ses parents rentrent sur leur île natale, La Réunion. Il est de retour en métropole l’année de ses 15 ans pour y suivre des études artistiques. Il devient professeur d’arts plastiques en zone d’éducation prioritaire, puis prend un poste à La Réunion. Après plusieurs années d’enseignement, il quitte l’éducation nationale pour se consacrer entièrement à la bande dessinée, et s’installe en métropole.
À cette époque, il côtoie déjà le milieu de la BD : il collabore à la revue Le Cri du Margouillat et publie une série en créole, Tiburce (Centre du monde, 1996), dont le tome 6 est paru en 2012. C’est avec Malika Secouss (Glénat, 1998), tableau critique et humoristique de la banlieue, qu’il se fait connaître. La série compte aujourd’hui neuf tomes.
En 2001, il sort le 1er des 8 tomes de Zap Collège (Glénat), prépublié par le magazine Okapi. L’épisode obtient l’Alph’Art du meilleur album jeunesse 9-12 ans au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême en 2003.
Téhem est également le coloriste de La grippe coloniale (Vents d’ouest, 2003).
En 2010, il dessine Quartier western (Des Bulles dans l’Océan), un roman graphique pour adultes qui s’appuie en partie sur ses souvenirs.
En 2015, il publie La Grosse Tête (“Le Spirou de”, Dupuis), avec un scénario de Makyo.
En 2018, il signe avec un autre Réunionnais, Appollo, Chroniques du léopard (Dargaud).
En 2020, il publie Piments zoizos – Les enfants oubliés de La Réunion (Steinkis) sur les enfants de la Creuse qui obtient les Trophées FNAC Réunion 2020 – Meilleur livre adulte – Auteur local, puis en 2021 Avocat du diable (Delcourt).

Vingt-décembre – Chroniques de l’abolition (4e de couverture du dernier album)
Edmond Albius est un jeune esclave génial : il a découvert le procédé de fécondation de la vanille, et son propriétaire exploite ce savoir-faire qui le rend riche sur l’île Bourbon. Mais voici que l’Histoire frémit en cette année 1848, on entend qu’en France, il y aurait une révolution, et sur l’île Maurice voisine, ils auraient libéré tous les noirs. Et si l’abolition de l’esclavage était sur le point d’arriver sur l’île de La Réunion ?
Très documenté, ce récit romanesque relève à la fois de la chronique de l’époque (relaté du strict point de vue des esclaves et des affranchis) et de l’histoire d’amour, à un moment où l’histoire bascule.

Flore Mazigador – Histoires et contes créoles des plantes magiques de La Réunion (4e de couverture)
Entre contes traditionnels et zistoir koméla, Ti Lucas et Tilou nous racontent les plantes et les personnages qui font l’âme de La Réunion.
De la vanille d’Edmond Albius au faham de Granmèr Kal en passant par le bougainvillier protecteur du maron Mario, nos piédboi péi sont magiques !
40 histoires en français et en créole sur 40 plantes de l’île de La Réunion.

Prix et distinctions
2020 Trophées FNAC Réunion – Meilleur livre adulte – Auteur local pour Piments zoizos – Les enfants oubliés de La Réunion
2012 Meilleur album en langue étrangère au Festival international de la BD d’Alger pour La grippe coloniale – Tome 2 – Cyclone la Peste
2004 Prix de la critique BD 2003 du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême pour La grippe coloniale – Tome 1 – Le retour d’Ulysse
2003 Alph’Art du meilleur album jeunesse 9-12 ans au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême pour Zap Collège – Tome 1 – Premières classes

Manifestations
2019 Salon du livre Athéna de Saint-Pierre (La Réunion)
2018 Salon du livre de jeunesse de l’océan Indien (Saint-Leu – La Réunion)

Consultez les dédicaces

23/08/2018