Archives de catégorie : France

Yasmine RIVIÈRE

Auteure

 Facebook de Yasmine Rivière
 yr060777@gmail.com
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Yasmine Rivière est née à l’île de La Réunion. Après des études en sciences, elle devient professeur des écoles. En 2010, elle quitte son île pour commencer une nouvelle aventure dans l’Est Lyonnais. C’est en proposant à ses élèves d’imaginer et d’écrire des histoires, qu’elle a découvert une nouvelle passion, celle des mots. Après l’édition de deux livres avec sa classe 21 champions des mots et Et si les mots étaient ailleurs, elle se lance dans l’écriture de son premier roman encouragée par ses enfants et ses élèves.

Drôle d’année (Présentation du dernier ouvrage)
Quand madame Rivière m’a accueillie dans sa classe en 2022, elle pensait découvrir une gentille petite lapine qui rendrait heureux tous les élèves de son école. Mais alors pourquoi a-t-elle prononcé ces mots :
« Les enfants, Dragy va devoir rentrer à la ferme ! »
Suis-je trop curieuse ? Etait-ce pour me punir de m’être glissée dans son sac pour les accompagner en voyage scolaire ? Ou bien son imagination lui jouait des tours ?
Les aventures que j’ai vécues étaient exceptionnelles mais surtout magiques. Mes rencontres avec des êtres extraordinaires et la découverte de lieux magnifiques m’ont transformée. Si vous êtes curieux d’en savoir plus sur cette drôle d’année, alors suivez-moi !

Manifestations
2023 Salon du livre de Genas (Rhône)

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13/03/2023

Antoine SELLES

Poète

 antoine.selles1311@gmail.com
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Antoine Selles est un jeune poète français né à La Réunion. Il découvre le goût des mots, le goût de la belle tournure d’abord grâce à ses parents, notamment par son père qui passe à la maison les disques de Brassens, Brel et Ferré. La lecture, n’est pas arrivée tout de suite, il préférait mieux la chanson. Puis, la fin du collège marque le temps où la lecture s’impose peu à peu à travers quelques romans, mais avant tout à travers la poésie, notamment celle de Rimbaud qu’il ne quitte jamais. C’est à ce moment, entre le collège et le lycée, qu’Antoine se met à écrire ses premiers vers, ses premiers poèmes ; presque tous inutilisables mais qu’il garde en souvenir. Le lycée se faisant, il se familiarise avec d’autres auteurs qui l’ont marqué et qu’il garde tantôt comme référence, tantôt comme philosophie de vie avec entre autres Rabelais et son Gargantua, Virgile sur les traces d’Enée, et les œuvres de Villon qu’il aime beaucoup. L’entreprise n’était pas, à la base, d’écrire un recueil voué à être publié. Cette idée est arrivée beaucoup plus tard alors que son Amie, qu’il appelle avec tendresse « mon Adorée », et qu’il garde comme l’une des personnes la plus influente de sa vie : c’est à elle que l’auteur doit cette idée. Elle était là tout le long du processus, et était figure de soutien lorsqu’il doutait.
Il publie en 2021 son premier recueil de poésie en vers et en prose : Album et malédiction (Les éditions Sydney Lauret).

Album & malédiction (4ème de couverture du dernier ouvrage)
Des richesses insoupçonnées peuplent chaque jeunesse, elle est le royaume des expériences et le livre des histoires futures ; elle aime se raconter dans la nostalgie et l’émotion, quand oubliée elle nous revient, soudainement, alors qu’on ne l’attendait même plus. Amis lecteurs qui lirez ce livre, n’y consentez aucune offense ni aucun mal ; il est le témoin de trois années de vie insulaire et a sous son signe l’humour, l’insouciance, la douleur, l’étonnement, les amours, et les rires en pleur. L’œuvre a été sculptée dans une pierre inédite ! une pierre de songes et d’impressions ! une pierre bouleversée d’un monde intérieur, d’un monde extérieur, toujours en éternelle collision.
Voici sous quelques poèmes, le récit de nos sensibles émerveillements, partagés pour un coucher de soleil, pour une soirée d’hiver austral, pour une fleur, une femme, ou une couleur innovante. C’est une captation d’instants fixés à mes pensées ; une entreprise qui a pour fin de chanter l’existence dans son plus large mystère, et qui mêle avec une adresse incompréhensible les moments de grande joie et de peine profonde. Ne méprisez pas la Beauté de la misère et son cortège admirable, ne méprisez pas non plus le Cœur tyran, inconvenable aux hommes, ni les affaires du péché et du vice, mais dépouillez-vous de tout jugement ; et voyez que l’on peut rire aussi aisément d’une vie et des malheurs écrits, tant est que rire est le propre de l’homme…

Manifestations

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24/11/2021

Monique SÉVERIN

© Thierry Hoarau

Auteure

 moniqueseverin.run@gmail.com
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Née à La Réunion, co-rédactrice de la première édition du Dictionnaire Kréol-Français (Océan Editions, 1987) d’Alain Armand, Monique Séverin milite en faveur de la reconnaissance de l’identité réunionnaise. Elle suit un fil rouge, celui de la difficulté à se penser dans des univers « bâtards », incertains, hantés par l’esclavage, mais susceptibles d’enfanter le meilleur. Représentation littéraire des tensions qui habitent une société plurielle peinant à se définir, mais aussi volonté de marquer, dans l’écriture, lesdites tensions, par l’usage du français, du créole, et d’une langue tierce.
Némésis et autres humeurs noires (Editions Caribéennes, 1989), un recueil de nouvelles, met en mots les séquelles de l’esclavage. Dans les poèmes en créole parus dans un collectif, Zétoil katrèr, (UDIR, 1990) c’est de transmission et d’amour qu’il s’agit : être réunionnais(e), sereinement, dans l’acceptation de ce dont nous sommes pétris, tel est le message. Ce positionnement réapparaît dans Femme Sept peaux (L’Harmattan, 2003), un conte philosophique. Madame Sans Langue, paru en 2013 dans Nouvelles de La Réunion (Magellan, Miniatures), histoire d’une spoliation douloureuse, interroge les silences, refuge ou résistance, comme dans Parle pas, nouvelle parue en 2018 dans Lettres de Lémurie #1, chez Dodo vole. Aliénation et difficulté de se dire apparaissent aussi dans Huiler les mots, in Les mots d’une île à l’autre, UDIR.
Opus incertum est un texte poétique « expérimental » paru en 2014 chez Surya Editions : écrit dans une langue usant des étymologies permettant de transcrire un réel complexe, l’ouvrage pointe les contradictions qui hantent l’univers réunionnais dans ce qu’elles ont de néfaste mais aussi de prometteur. Avec Bad nénène et Elle, la mère, in Nénènes, porteuses d’enfance, collectif paru chez Petra en 2017, Monique Séverin s’intéresse à la nénène, une figure féminine particulière.
Dans le droit fil de la réflexion de l’auteure, La Bâtarde du Rhin, roman paru chez Vents d’ailleurs en 2016, évoque la « honte noire » et les métis nés d’Allemandes et de soldats des forces coloniales françaises envoyés en Rhénanie en 1918.
Kozima est une « bâtarde du Rhin », terme méprisant utilisé après la Première Guerre mondiale pour désigner les enfants nés d’Allemandes et de soldats noirs. Persécutée par le régime nazi, menacée de stérilisation, elle survit à la guerre et entreprend de remonter à la source du mal, à son origine réunionnaise. Comprendre comment un régime, eugéniste ou esclavagiste, peut disqualifier un être humain, telle sera la quête de l’héroïne.
De l’eau ou la Sisyphe africaine, paru in Lettres de Lémurie #2, chez Dodo vole est un extrait du roman publié par Projectiles Éditions en 2022 sous le titre La peine de l’eau ou Sisyphe l’Africaine. Son roman obtient le Prix Agnès Geneau 2023 au Salon du livre Zarlor (L’Étang-Salé).

La peine de l’eau ou Sisyphe l’Africaine (4ème de couverture)
Au bord d’une piscine, Marie fait fermenter sept jus, autant que d’enfants nés du papa parti guerroyer, plus un pour le non-né. Elle, dont le propre père était engagé à Diên Biên Phu au moment de sa naissance, tente d’abolir chaînes et liens délétères au milieu de cette île de l’océan Indien, La Réunion. L’histoire singulière rejoint alors le récit collectif. Marie règle son compte à l’eau qui cerne et qui a propulsé sa mère en terre violente. Sisyphe assiégée par les préjugés, elle est condamnée à recommencer à chaque vague l’absurde de l’identité imposée. « Ni ni » qui se désire noire, refuse d’être prisonnière de l’apparence et du genre. Mais ni la société, trop lâche, ni la mère, trop saturée, ne l’entendent de cette oreille. Ses sept jus tour à tour acides, suaves, onctueux, aigres ou amers, révèlent la réalité d’une île qui existe autrement que par son volcan, ses requins et la beauté convenue de ses femmes.

Prix et distinctions
2023 Prix Agnès Gueneau pour La peine de l’eau ou Sisyphe l’Africaine
2022 Nomination au Prix Flamboyant – Livre réyoné pour La peine de l’eau ou la Sisyphe africaine
2022 Finaliste du Prix Vanille – Oeuvre de fiction pour La peine de l’eau ou la Sisyphe africaine
2017 Sélection Prix du Roman Métis des Lycéens pour La Bâtarde du Rhin

Manifestations
2022 Salon du livre péi (Saint-Paul – La Réunion)
2022 Salon du livre Athéna de Saint-Pierre (La Réunion)
2019 Salon du livre Athéna des Saint-Pierre (La Réunion)
2019 Étonnants voyageurs – Festival international du livre et du film de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine)
2018 Étonnants voyageurs – Festival international du livre et du film de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine)
2017 Salon du livre Athéna de Saint-Pierre (La Réunion)
2017 Salon du livre de Paris
1990 Salon du livre de Paris

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10/09/2019