Matzingoro ou L’esclave Djioloff

André BERTHET. Éditions Orphie – Les introuvables de l’océan Indien. Roman. 2008 (1885). 9782877634342

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4ème de couverture
Collection Les introuvables de l’océan Indien dirigée par Daniel VAXELAIRE, auteur de la préface
Matzingoro est l’histoire d’un esclave d’Afrique de l’Ouest, déporté à La Réunion en 1836. Les péripéties de sa vie aventureuse permettent de découvrir une réalité coloniale qui était encore très proche de l’auteur, puisque André Berthet a écrit ce texte en 1884, moins de quarante ans après l’abolition : il a donc pu rencontrer des esclaves affranchis au cours de son séjour dans l’île. Plantations de café et de canne, usines, fonctionnement des grands domaines, mentalités, poids de la religion et même apparitions occasionnelles d’un vrai personnage historique, le père Monnet, font de cet ouvrage une mine d’informations sur cette époque. Au-delà du roman proprement dit, le livre renseigne aussi sur les idées de son auteur, fortement imprégnées par le conflit entre conservateurs religieux et «esprits forts» à la fin du XIXe siècle. On sait peu de chose sur André Berthet, qui a séjourné à La Réunion à une époque non déterminée (avant 1885), qui est mort dans les années 1890 et dont un seul ouvrage a été réédité depuis. Cet ouvrage n’aurait pas revu le jour sans le collectionneur qui a su le dénicher et le préserver des ravages du temps, Arno Bazin.

Les buveurs de sang ou la véritable histoire de Sitarane

Daniel VAXELAIRE. Éditions Orphie – Autour du monde – Océan Indien. Roman. 2008. 9782877634359

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4ème de couverture
Il y a cent ans, ou presque. Un homme, un peu rebouteux, un peu charlatan, arpente les routes poussiéreuses de la colonie Réunion, dans le sud de l’océan Indien. C’est alors un pays pauvre, et crédule. Le rebouteux, qui se fait appeler Saint-Ange Gardien, recrute bientôt des disciples. Comme souvent les gourous, il soumet les femmes par le sexe, les hommes par la peur, les privations, les rituels étranges et effrayants. Commence alors le chemin terrible et sanglant d’une bande qui va faire trembler toute l’île. Saint-Ange, en effet, ne se contente plus de gruger les braves planteurs. Il les vole. La nuit, il vient avec des complices, il entre dans les maisons, il pille les maigres biens dune population pauvre. La magie, d’un coup, se mêle au fait-divers : comment se fait-il que les chiens n’aboient jamais, que les gens eux-mêmes, abrutis de sommeil, se réveillent la tête lourde, dans une maison vidée de ses biens ? Saint-Ange a ses recettes, que la potinière locale rend encore plus efficaces, plus redoutables, puisque tout le monde y croit et que “la loi”, représentée par les gendarmes, court en vain derrière la “Bande du Sud”. Et voici qu’un jour, tout bascule : le sang coule. Pire : le sang est recueilli. Saint-Ange, de plus en plus illuminé, veut en tirer un “sirop de cadavre” qui les rendront, lui et ses comparses, invulnérables. L’inquiétude devient terreur, jusqu’à l’expédition de trop.