Le défi d’un volcan – Faut-il abandonner la France ?

Jean-François SAMLONG. Stock. Essai. 1994. 9782234025578. Réédition numérique FeniXX

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Jean-François SAMLONG

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4ème de couverture
L’île de La Réunion, née de la mer il y a trois millions d’années, hier colonie, aujourd’hui département français d’outre-mer, fut longtemps décrite par les navigateurs comme un Eden sur la route des épices. Après l’enfer de l’esclavage, les erreurs de la départementalisation, la montée des tensions sociales et une profonde crise identitaire, que reste-t-il à ce paradis perdu ? Les émeutes meurtrières du Chaudron en février 1991 rappelèrent douloureusement que l’île est, au sens figuré comme au sens propre, un volcan qui menace d’exploser à tout instant. Le constat de Jean-François Samlong, fondé sur une analyse minutieuse et des références tant historiques que littéraires, est alarmant : La Réunion, comme les autres territoires d’outre-mer, est aujourd’hui en état d’urgence. Si l’on veut éviter l’engrenage de la violence, l’île doit retrouver son identité et sa fierté, et refuser une assistance qui n’est qu’une autre forme de dépendance. Pour sauver l’île du naufrage, il faut jouer la carte de l’indépendance culturelle et de l’autonomie régionale. Les Réunionnais n’ont d’autre choix aujourd’hui que de s’inventer eux-mêmes un avenir. Jean-François Samlong est romancier (La Nuit cyclone), et chargé de mission auprès du Conseil Général de La Réunion.

Votez Ubu colonial

Emmanuel GENVRIN. Éditions Grand Océan. Théâtre. 1994. 9782950768881

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Présentation
« En 1993, le président du conseil général de La Réunion, plusieurs maires et ” gros zozos ” sont mis en examen par la justice. Une révolution dans une île où règnent depuis toujours l’impunité et le copinage. Ambroise Vollard en parlait déjà dans son ” Ubu Colonial ” de 1900. Pourquoi ne pas ressusciter Ubu dans La Réunion d’aujourd’hui ? La préparation du spectacle nous fit beaucoup rire : on avait même édité un vrai-faux journal à scandales et l’affiche était la réplique d’une affiche électorale. Cela n’a pas été du goût des financeurs. En sortant de la représentation, les officiels faisaient une tête d’enterrement. Je me souviens du directeur régional des affaires culturelles qui disait : ” Vollard, c’est fini “. Les critiques locaux prirent peur. Au festival Paris Quartiers d’Été, le spectacle provoqua un véritable engouement du public. Depuis, cet Ubu est une sorte de référence… » Emmanuel Genvrin