Émeutes

Pierre-Louis RIVIÈRE. Grand Océan – L’autre scène de l’océan Indien. Théâtre. 1997. 9782911267168

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Théâtre Vollard
Pierre-Louis RIVIÈRE

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4ème de couverture
Un appartement, aux premières loges du théâtre des évènements qui agitent les quartiers populaires du Chaudron à Saint-Denis de La Réunion. Tour à tour, une famille est spectatrice et actrice du grand défoulement gratuit de la rue. Un vieux tonton qui se marie, une mère sans mari, une fille amoureuse, un petit frère amateur de Coca et quelques autres personnages s’agitent autour de la figure délirante du fils aîné travesti en marron.

Votez Ubu colonial

Emmanuel GENVRIN. Éditions Grand Océan. Théâtre. 1994. 9782950768881

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Théâtre Vollard
Emmanuel GENVRIN

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Théâtre Vollard

Présentation
« En 1993, le président du conseil général de La Réunion, plusieurs maires et ” gros zozos ” sont mis en examen par la justice. Une révolution dans une île où règnent depuis toujours l’impunité et le copinage. Ambroise Vollard en parlait déjà dans son ” Ubu Colonial ” de 1900. Pourquoi ne pas ressusciter Ubu dans La Réunion d’aujourd’hui ? La préparation du spectacle nous fit beaucoup rire : on avait même édité un vrai-faux journal à scandales et l’affiche était la réplique d’une affiche électorale. Cela n’a pas été du goût des financeurs. En sortant de la représentation, les officiels faisaient une tête d’enterrement. Je me souviens du directeur régional des affaires culturelles qui disait : ” Vollard, c’est fini “. Les critiques locaux prirent peur. Au festival Paris Quartiers d’Été, le spectacle provoqua un véritable engouement du public. Depuis, cet Ubu est une sorte de référence… » Emmanuel Genvrin

Lepervenche – Chemin de fer

Emmanuel GENVRIN. Théâtre Vollard – Éditions Grand Océan. Théâtre. 1990 – 1996. 9782911267060. Prix Volcan d’or 1990

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4ème de couverture
Histoire du mouvement syndical à La Réunion de 1937 à 1947 à travers la vie d’un aristocrate communiste et héros romantique, Léon de Lepervenche dont le destin croise celui de Maman-Paola, tenancière au Port, et son rival en politique, Docteur-papa.
Lepervenche nous a donné nos plus grands bonheurs de théâtre. L’entreprise était folle, faire recirculer les trains de La Réunion, jouer en plein air en évitant les pièges du son et lumière, mettre en scène Paula Créso, figure du Port qui venait de mourir, et Lépervanche, dont le parti communiste réunionnais ne voulait plus entendre parler. Il fallait rappeler aussi que la départementalisation avait été l’œuvre de la gauche, que les Portois s’étaient libérés les armes à la main, qu’Alexis de Villeneuve avait été assassiné… On m’avait dit que je n’y arriverai jamais et que Paul Vergès me mettrait des bâtons dans les roues ! Finalement il est venu trois fois. D’autres témoins se sont fait connaître, un vieux cheminot qui avait confectionné en 1937 la banderole ” Réunion, département français “, les nombreux amis de Lépervanche, la fille du médecin qui avait soigné Gaétan, les anciennes ” tantines ” de Paula… L’écart de La Grande Chaloupe profita de notre passage, les habitants préparaient les repas des spectateurs et l’orchestre du village jouait à l’entracte. Une adolescente du village, Nicole Payet, est devenue par la suite actrice de la compagnie. Ce spectacle est resté comme le plus grand succès du théâtre Vollard et sans doute du théâtre réunionnais : par crainte d’un syndrome “Puy-du-Fou” nous sommes passés à autre chose. Et faute d’argent pour les rapatrier, les décors ont été brûles sur les quais de la Sernam à Ivry-sur-Seine en 1999.