Ventilation naturelle en milieu tropical

Antoine PERRAU. Ter’la éditions. Essai d’architecture. 2022. 9791094352168

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4ème de couverture
Comment retrouver le confort des forêts primitives, dans un monde tropical orphelin de ses forêts, avec des villes denses et surpeuplées, inconfortables, bruyantes, agressives et polluées.
Comment retrouver le plaisir d’être en symbiose avec la géographie tropicale, dans les mondes artificiels que nous construisons et dans lesquels l’architecture est un potentiel poumon d’inventivité pour l’adaptation au changement climatique ?
Comment imaginer des villes, des lieux, sous des tropiques qui ne soient pas plus tristes et terriblement inconfortables ?
Au-delà de la géographie tropicale, qui peut se satisfaire de l’« openfield » monocultural (et culturel) à l’heure de l’effondrement de la biodiversité ?
L’approche bioclimatique de l’établissement humain, maisons et lieux de travail, immeubles et cabanes, chemins et rues, forêts et lisières, villes et quartiers, territoires… doit nous permettre de retrouver le chemin de l’ombre et de l’air.
C’est le mérite du présent ouvrage de remettre au coeur de la réflexion le sujet de la ventilation naturelle de confort passif, outil indispensable si l’on veut vraiment réduire l’empreinte carbone de la construction et de l’aménagement, et offrir à nos générations futures un monde urbain acceptable, voire enchanteur, s’il est encore possible.

Présentation de l’éditeur
Le travail de recherche et d’exploration relatif à la ventilation naturelle, sur le changement d’échelle, de la maison, à l’immeuble puis à la ville (« chaine de la ventilation naturelle ») explicite deux notions majeures que l’on doit absolument garder en mémoire : le droit à la ventilation naturelle, et l’urbanisme éolien. Partenaire et ami de l’auteur dans les travaux d’expérimentation au quotidien, je connais la difficulté du sujet et reconnais l’ampleur de la tâche réalisée par cet ouvrage indispensable. Il est en effet peu divulgué les savoirs sur l’architecture bioclimatique tropicale, malgré de nombreux travaux et réalisations dans le grand cercle intertropical. Il fallait absolument, et il en faudra sans doute d’autres demain, un ouvrage qui puisse aider à passer le savoir et des outils pour une approche douce et passive de la ville tropicale. Au-delà de la règle du pouce qui dicte notre intuition, les savoirs aéroclimatiques sont incontournables. Puisse être cet ouvrage une référence pour conduire les générations futures à une approche renouvelée de l’architecture et de l’urbanisme dans le monde tropical de demain. Puisse être le travail initié embryonnaire être déployé dans la construction des paysages urbains tropicaux, dans la restauration de la relation pérenne au monde qui nous a vu naître, autant qu’être accaparé par nous.
Michel Reynaud