4ème de couverture
La deuxième Guerre mondiale a éclaté. Dans un quartier populaire de B’zac, nom mi-affectueux, mi-argotique que donnent ses habitants à Besançon, la vie continue.
Les enfants affrontent la situation où les plonge cette période troublée, dignes répliques urbaines des héros de La Guerre des Boutons (le Jura de Louis Pergaud n’est pas loin). Puis ce sera l’exil dans une petite sous-préfecture de Lozère.
Le déracinement est ressenti différemment par les adultes et les enfants. Ces derniers y trouvent bonheur et liberté, tandis que les parents doivent faire face aux difficultés inhérentes à un bouleversement dont, finalement, la mère sera la victime.
4ème de couverture
Vie privée, vie publique, deux domaines également minés pour cet ancien partisan de Cromwell, régicide et puritain. La voie est étroite et sinueuse pour s’introduire et survivre au sein de la Cour de Charles II. Placé au coeur de la vie politique, qui le fascine et dont il est acteur et parfois victime, Samuel Pepys trouve en lui-même un autre objet d’exploration passionnant : l’homme qu’il découvre n’a rien de l’idéal puritain que son éducation lui avait donné comme exemple. Mais il ne cherche pas à se montrer sous son meilleur jour. D’un oeil d’entomologiste, il détecte ses faiblesses et les expose sans jamais essayer de les minimiser.
D’où l’impression qu’a le lecteur d’être un voyeur surtout lorsque ce sont ses obsessions sexuelles qu’il expose sans retenue. Nulle tentative de justification, nulle auto-flagellation…
Alors, pourquoi le Journal ? C’est là que réside le mystère que chacun doit résoudre à sa façon.
4ème de couverture
Affinités électives… Un expatrié américain, sorte d’électron libre dans le Paris des années 30 ; un écrivain français, un rebelle. Deux âmes soeurs à l’ego hypertrophié qui se reconnaissent. Après des parcours erratiques, ils émergent de la quête de la connaissance de soi pour ouvrir, enfin et malgré eux, les yeux sur le monde, regard d’une impitoyable lucidité sur la fin prochaine de l’homme occidental. Faut-il regretter qu’ils n’aient pas entrevu que l’Indien « qui prie pour notre destruction » et l’indignent d’Amazonie pour qui « les siècles s’écoulent sans rien changer à son insouciance… » allaient, eux aussi, être atteints par la « gangrène » et, finalement, engloutis dans la chute universelle ?
Association interprofessionnelle des métiers du livre à La Réunion