Yvette PONGÉRARD PALACH

Auteure

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Yvette Pongérard Palach nait en 1928 à La Réunion. Elle passe son enfance et son adolescence sur son île natale, puis elle rencontre son époux et vit de 1955 à 1982 en métropole, successivement à Montauban dans le Tarn-et-Garonne et dans la région parisienne. Entrée dans l’administration des PTT, elle termine sa carrière à La Réunion où elle prend sa retraite, dans une maison qu’elle fait construire sur le terrain de son enfance, face à l’océan.

Une jeunesse à La Réunion (4ème de couverture du dernier ouvrage)
Lorsque Yvette Pongérard voit le jour, le 22 août 1928, La Réunion est une colonie française administrée par un gouverneur disposant d’une large autonomie. La localisation de cette île du sud-ouest de l’océan Indien dans l’archipel des Mascareignes, à 700 kilomètres à l’est de Madagascar et à 170 kilomètres au sud-ouest de l’île Maurice, ne favorise pas les communications avec la métropole, distante de plus de 10 000 kilomètres. Il faut voyager plusieurs semaines à bord d’un bateau pour rallier la lointaine colonie. Ce n’est qu’en 1925 que la première liaison Marseille – Le Port en paquebot a été inaugurée.
L’île a alors une vocation essentiellement agricole et produit du sucre, de la vanille, du géranium, de l’ylang-ylang, du café, du cacao, largement exportés vers la métropole, ainsi que les fruits et les légumes indispensables à la nourriture de sa population. Le réseau routier est embryonnaire. Les voitures sont rares. Une seule ligne de chemin de fer existe, sur une partie de la côte. Les Réunionnais se déplacent à pied, parfois à cheval, et transportent les marchandises dans des charrettes tirées par des bœufs.
Ce n’est qu’en 1946 que La Réunion acquiert le statut de département français d’outre-mer. La modernisation du département interviendra plus tard, à compter des années 1960.La petite Yvette grandit dans ce contexte. Ses parents, Adéla et Gonzague, exploitent une vaste propriété agricole de plusieurs dizaines d’hectares, qui s’étend du battant des lames au sommet des montagnes, au lieu-dit La Ravine-à-Malheur, sur le territoire de la commune de La Possession, au nord-ouest de l’île. Mais l’étendue de la propriété ne garantit pas les ressources. Tout le travail se fait à la main. Adéla et Gonzague ont décidé d’avoir une famille nombreuse et mettent un point d’honneur à donner à leurs enfants une éducation de qualité en y consacrant leurs revenus. Parfois un cyclone ruine les efforts d’une année entière. Il faut alors recommencer, lutter, persévérer avant de récolter les fruits de son labeur, heureusement aidé par une nature particulièrement généreuse. Les difficultés renforcent les liens entre les parents et les enfants et entre les frères et les sœurs.

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20/04/2020