Archives de catégorie : Les Comores

Hassane BOURHANE

Écrivain et essayiste

 Site de Hassane Bourhane 
 Twitter de Hassane Bourhane 
 hbourhane@gmail.com
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Né en 1966 à Moindzaza-Mboini (Les Comores), Hassane Bourhane est un écrivain et essayiste franco-comorien vivant entre la France, où il travaille, le  Maroc et les Comores.

Fils de chefs notables traditionnels, commerçants ambulants, propriétaires de terres agricoles, fournisseurs d’ylang-ylang et de vanille, et exportateurs de noix de coco, le jeune Hassane Bourhane, vivant à la fois du commerce et de l’agriculture, assiste, impuissant, d’abord à l’engorgement des produits, ensuite à l’effondrement total de certaines de ces activités, de la culture de la fleur jaune à celle de la vanille, donc une partie des revenus de la famille diminuée, dans les années 70-80. C’est la substitution de la culture des cananga odorata à la culture du manioc, bananier et autres arbres, ce qu’il ne cesse de regretter. Le jeune Hassane Bourhane peut profiter des maigres moyens dont disposait sa famille pour réaliser un parcours scolaire honorable.

En 1990, il quitte son pays après l’obtention de son baccalauréat – série A au lycée Said Mohamed Cheikh (Moroni) en 1989 et après son service national dans son village natal (en alphabétisant bénévolement ses co-villageois non scolarisés). Il poursuit ses études universitaires et obtient un doctorat de littérature générale et comparée à l’université de Cergy-Pontoise en 2008. Il essaie plusieurs orientations : musique au sein de l’association Nour-El-Watoine de Moindzaza, structure basée sur les coutumes traditionnelles, le football  dans presque toutes les équipes et sélection de sa région, l’agriculture, la pêche en bord de mer, l’élevage de chèvres et de moutons.

En accord forcé avec son oncle maternel, M’madi Athoumani, il abandonne tout pour se consacrer désormais à sa scolarité. À cette époque révolue, la majorité pense que ces activités ne vont pas de pair avec l’apprentissage, constituent plutôt une entrave à la poursuite des études pour les enfants.

Toutes ces différentes tentatives sont loin d’être négatives pour le jeune Hassane Bourhane. Elles lui permettent plutôt de réfléchir, de découvrir, de s’ouvrir, d’aller vers les autres, de comprendre avec eux, de s’opposer à eux et de façonner sa personnalité. Cela réveille et développe d’autres capacités complémentaires. Pour retrouver ses plaisirs d’antan et continuer à jouer, il se cache derrière l’adulte mais cette fois-ci pour jouer avec les mots.

À présent, il travaille dans la documentation en tant que professeur-documentaliste, dans l’écriture en tant qu’écrivain et essayiste et dans la lecture en tant que lecteur pour les Éditions KomÉdit.

Hassane Bourhane écrit en français et en comorien, sa langue maternelle. Ses deux premiers ouvrages, rassemblés en un seul, sont publiés chez Bénévent en 2011. Le second acte de naissance est un roman de critique sociale. En revanche, Le lecteur et son texte dans l’œuvre de Sembène Ousmane est un essai de lecture sur l’entrecroisement de la littérature et de la psychanalyse. Son premier roman E nambe ! publié aux Éditions KomÉdit en  2014 est aussi le premier roman écrit en langue comorienne à Ngazidja. Son troisième ouvrage, Quel lecteur face aux textes de Sembène Ousmane publié aux Éditions universitaires européennes en 2015, est aussi un essai de lecture mais orienté cette fois vers la littérature et le cinéma. Dauzo la Maâdzishi est un essai de terminologie grammaticale en cours de lecture, publié prochainement chez KomÉdit.

Quel lecteur face à l’oeuvre de Sembène Ousmane ? (4ème de couverture du dernier ouvrage)
La lecture est un acte complexe, qui a besoin, pour des raisons de pertinence d’approche, de continuité ou de construction, de se référer aux circonstances générationnelles du texte, se mettre en relation avec l’auteur de ce dernier, et de s’en remettre à l’intérêt du lecteur. Tout comme l’étude d’un film éprouvant la nécessité, pour mieux comprendre son contenu et prolonger son destin, de se rapporter aux conditions de sa réalisation, à son producteur et l’intérêt de son spectateur. « L’oeuvre littéraire et cinématographique de Sembène Ousmane face à ses lecteurs » devient ainsi l’analyse de tous ces rapports, de l’oeuvre avec ses lecteurs, dont leurs prolongements, au-delà de l’intérêt ludique et idéologique examiné par ce sujet, touchent à la fois le social, politique et le psychologique.

Manifestations
2018 Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil (Seine-Saint-Denis)
2017 Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil (Seine-Saint-Denis)
2016 Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil (Seine-Saint-Denis)
2015 Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil (Seine-Saint-Denis)
2014 Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil (Seine-Saint-Denis)

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02/08/2019

Adjmaël HALIDI

Auteur et sociologue

 adjmael.halidi2@gmail.com
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Adjimaël Halidi est sociologue, spécialisé dans l’analyse et l’évaluation des politiques publiques. Il collabore avec des organisations non gouvernementales, des institutions bi et multilatérales et des services publics en France et aux Comores. Fondateur de la revue panafricaine Nouvelles Dynamiques Africaines (NDA), anciennement appelée Repères – La revue de l’expertise, il est conférencier et auteur d’articles et d’ouvrages sociologiques.

Autres publications
Situation de crise et résilience sociale aux Comores. Presses universitaires de Bordeaux – Les Cahiers d’Outre-Mer – N°282. 2020
A state in search of Archipelago. Adjmaël HALIDI. Journal of Historical Archaeology & Anthropological Sciences. Volume 4 Issue 2. Avril 2019

Cent poèmes avant l’aube suivi d’autres poèmes (4ème de couverture du dernier ouvrage)
Adjmaël Halidi publie un nouveau livre, un recueil de poèmes, intitulé Cent poèmes avant l’aube. Après Oraisons vespérales, avec ses versets sacrés, la vesprée est remplacée par l’aube dans ce nouvel opuscule. Cent poèmes avant l’aube se compose de quatre pièces poétiques longues, La nuit j’ai peur, Le chant des belles-de-nuit et De pétales et d’épines qui succèdent la section éponyme Cent poèmes avant l’aube. Dans la deuxième section, le sujet lyrique met en scène son geste littéraire, ses craintes et ses doutes. La troisième section emprunte son nom à celui d’une fleur élégante. La quatrième et dernière section reprend l’image rhétorique végétale qui associe les bonheurs de la vie aux pétales d’une rose, et les malheurs aux épines. Après la prose poétique viennent des poèmes plus brefs, en vers libres, qui, bien qu’ils évoquent un certain marasme, laissent espérer un lendemain qui chante. L’ensemble de ses textes, qui méritent d’être découverts par le lecteur, ont pour but de lui procurer ce que l’auteur nomme, expressis verbis, un « orgasme textuel ».
Christophe Cosker (Postface)

Manifestations
2014 Festival des arts contemporains des Comores (Moroni – Les Comores)

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15/08/2019

Salec HALIDI ABDEREMANE

Poète, journaliste-bloggeur et chercheur

 Blog Café Géo des Comores
 Facebook de Salec Halidi Abderemane
 Instagram de Salec Halidi Abderemane
 salechalidi@yahoo.fr 
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Salec Halidi Abderemane est né à Moroni, sur l’île de la Grande Comore en 1992. Ses parents viennent de l’île d’Anjouan de localités différentes. Son père, ancien professeur de philosophie vient de Bandracouni, un petit village situé dans le nord de l’île et sa mère une ancienne institutrice est de Tsembéhou, une ville localisée au centre où le jeune poète passe une grande partie de sa jeunesse. Il est poète, journaliste-bloggeur et jeune chercheur, doctorant à l’Université de Bordeaux, ses travaux portent sur les productions sociales et territoriales à l’origine de rejet et d’exclusion des populations entres-elles en raison de la pauvreté d’une grande partie de la ville de Moroni. Une réflexion qui fait de celui qui se revendique à devenir héritier du Mouvement de la négritude et de ses auteurs de poésie comme Aimé Césaire et Léopold Sedar Senghor, ce passionné de science de l’espace et de la société témoigne une grande sensibilité à Franz Fanon, Albert Memmi pour comprendre la lutte et la cause noire. C’est pourquoi il se plaît à dire « que ce que la science m’interdit de dire, je l’écris en poésie ». La liane dénudée de ses racines, son premier recueil de poésie, parle des complexités identitaires et des difficultés de rêver ensemble, de créer ensemble, de vivre ensemble dans ces bouts de terre « perdus » dans l’océan Indien… On lit dans la page de couverture : « Auteur/bloggeur, Salec Halidi Abderemane utilise les mots des sciences comme dans son article de blog Moroni une métropole malgré elle, mais insatisfait par les formalités académiques et leurs neutralités, il choisit les mots de tous les usages pour écrire de la poésie afin de manifester son engagement perpétuant le Mouvement de la négritude ».

Autres publications
Moroni une métropole malgré elle. Café Géo des Comores

La liane dénudée de ses racines (4ème de couverture du dernier ouvrage)
Sorti du Ziarane, ce lieu d’où viennent et vivent les esprits-djinns évoqués dans le Coran et dans les contes narrés sur l’île d’Anjouan, cette saga poétique parle des complexités identitaires et des difficultés de rêver ensemble, de créer ensemble, de vivre ensemble dans ces bouts de terre “perdus” dans l’océan Indien…

Manifestations

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23/03/2023