Zarboutan magazine – # numéro 2

Léspri nous péi pou fé viv kiltir réyoné-la. Collectif. Zarboutan magazine. Revue culturelle. 2021. 9782379800023

En savoir plus
Zarboutan magazine
Arnold JACCOUD
Zakaria MALL
Monique MERABET
Luçay Soubaya PERMALNAÏCK
Jean-Louis ROBERT
Monique SÉVERIN

Acheter
Librairie Autrement
Librairie Gerard

Karofarfar – Mai 2021 – Sommaire
– Éditorial par Patrice SINGAINY – p. 3
Les enfants de la Creuse – L’immigration subie de mineurs de La réunion en France par Wilfrid BERTILE – p. 6-13
Hommage à Sudel Fuma – Joindre l’utile à l’agréable par Prosper EVE (Illustration de Jean-Philippe ADAM) – p. 14-16
Sudel Fuma – Notre héros créole par Paul CANAGUY – p. 17-18
Jimmy Cambona – Une peinture enracinée par Bernadette PLUIES – p. 19-21
Langpozé langue parlée langpozé langue écrite par LAO VANGLAO – p. 22-25
La langue maternelle – Un véhicule émancipateur par Jacques DUMORA – p. 26-27
Mon lang-kozé, mon lang-ékri – In linj po mon lâm par Dominique Joséphine – p. 28-29
Du créole opprimé au créole libéré, défense de la langue réunionnaise par Jean-Loup GAILLARD – p. 30-31
Pou tout marmay larényon – Pour une école réunionnaise par Giovanni PRIANON – p. 32-33
Le créole à l’école – Le point sur les représentations sociolinguistiques des enseignants par Longambal SOUPRAYEN-CAVERY – p. 34-36
Kan la sans ti pour – La pa la sans ti kanar par Vanessa HERVÉ – p. 37-38
Le mouroum – Une plante aux multiples vertus par Karol SIDIEN – p. 40-41
La fontaine aromatique par Carole LACAILLE (Photos de Carole LACAILLE) – p. 42-47
Les histoires de Manapany-Les-Bains par Véronique PRÉCOURT (Photographies d’Ysabel GOMEZ) – p. 48-51
Mon vi bisik par Valérie PAYET et Julien BONNIER – p. 52-54
Les anciens de Takamaka – Ces héros du quotidien par Éric JEAN-PIERRE (Photographies de Patrice ATCHICANON) – p. 56-60
La calligraphie latine, pour expression personnelle par Nadia AKHOUN – p. 62-65
Kafmaron « Lankraz » par Carole LACAILLE – p. 66-69
Huguette Payet, une douceur de vivre par Georges AH-TIANE (Photographie de J-F EVE) – p. 70-73
– Réunionnisation & réunionnité – Qu’est-ce que la réunionnité ? Qu’est-ce que la réunionnisation ? par Patrick SINGAÏNY, écrivain et essayiste – p. 74-76
Pour décoloniser par (re)construction identitaire de La Réunion par Arnold JACCOUD – p. 77-79)
Le mouvement queer décolonisé par Karol SIDIEN (Illustrations d’Emma DI ORIO) – p. 80-81
Ne vous en faites pas, rien n’est sous contrôle par David LAO – p. 82
Le dernier sultan des Comores Saïd Ali par Fatima MZÉ SAID SAID – p. 84-85
Komansman listwar larkéologi La Rényon par Éric KICHENAPANAIDOU (Photographies de Zakaria MALL) – p. 86-87
In Karé misouké dann simétièr sin-lé par Luçay Soubaya PERMALNAÎCK (Photographies de J-F EVE) – p. 88-90
Nasyon nwarkansyèl par Kristof LANGROMME (Illustrations de Jimmy CAMBONA) – p. 91
Kank Malaya i koz, fonner i may ansan fonnlam – Le Malaya, de l’expression chantée à la chanson poétique par Sandrine DIJOUX (Photographies d’Hugo VALERA) – p. 92-93
Tiloun – Dé modékri si mon lémé par Michoue ITARRE (Illustrations de Jean-Philippe ADAM et Jonathan SÉROC) – p. 94-99
Dann gafourn Firmin Lacpatia par Monique SÉVERIN (Illustrations de Jean-Philippe ADAM) – p. 100-103
Les chemins de la liberté par Jean-Loup GAILLARD – p. 104-105
L’exotisme des coquelicots par Monique MERABET – p. 106-107
La marche sur le feu – Une tradition qui doit se perpétuer par Frédéric MOUNIAMA (Photographies de Patrice ATCHICANON) – p. 108-111
– Labib. Promyé téstaman liv légliz. Karo 3 – La Bible. Ancien Testament. Livre de l’Exode. Troisième chapitre (Tableau de Jimmy CAMBONA) – p. 112-113
– Danièle Moussa – Un zarboutan au regard aiguisé et aimant par Stéphanie VOLSAN (illustrations de Jean-Philippe ADAM) – p. 114-116
L’art de faire la cuisine par Jean-Louis ROBERT – p. 117-118

Chinois et Indo-musulmans de La Réunion (1870-1905) – Les balbutiements de l’immigration libre et volontaire à la fin du XIXe siècle

Zakaria MALL. Éditions universitaires européennes. Documentaire. 2012. 9786131518461

En savoir plus
Éditions universitaires européennes

Acheter
Librairie Autrement
Librairie Gerard

4ème de couverture
Les historiens ont souvent contribué à exhumer l’Histoire de l’immigration forcée (esclavage) et de l’immigration semi-forcée (engagisme) en terre réunionnaise alors que l’immigration libre et volontaire a retenu une attention plutôt éparpillée. Cette contribution sert à rendre justice à cette catégorie de migrants qui a permis de changer la donne à la fin du XIXe siècle, dans une société réunionnaise bipolaire, rigide et guindée. L’arrivée des migrants chinois et indo-musulmans à l’île de La Réunion est la conséquence d’une décision mûrement réfléchie de l’Administration coloniale. Le 12 juin 1862, dans une colonie en pénurie de bras, elle décide d’ouvrir gaiement ses portes. C’est ainsi que des immigrants libres font leur apparition : Chinois provenant du Sud-est asiatique et Indo-musulmans du Gujerat. Cet ouvrage est constitué d’une analyse méthodique des réactions et du comportement des migrants libres et volontaires, dans un milieu plutôt hostile, à la fin du XIXe siècle.

Histoire des fêtes commerciales à la Réunion (1965-1983) – Emergence et diffusion d’une exception locale

Zakaria MALL. Éditions universitaires européennes. Documentaire. 2011. 9783841785619

En savoir plus
Éditions universitaires européennes

Acheter
Librairie Autrement
Librairie Gerard

4ème de couverture
L’étude des fêtes commerciales en terre réunionnaise, de la commémoration du Tricentenaire du peuplement de 1965 à la commémoration officielle de l’abolition de l’esclavage de 1983, révèle concrètement la révolution discrète que connaît l’île de La Réunion durant cette période. 1965 marque l’entrée de l’île dans une phase d’accélération de son développement matériel. Elle est due en grande partie à la bataille politique que mène deux groupes antagonistes : les départementalistes et les autonomistes. Ainsi, la naissance de ces fêtes trouve ses origines dans la stratégie politique des partisans de l’inscription totale de La Réunion dans la France car elles servent de prétexte à l’affermissement de la construction d’une mentalité politique loyale à l’intégration. Puis, sur un temps plus ou moins court, ces fêtes se sont propagées à l’ensemble des grandes villes d’une île dont la superficie n’excède pas les 2512 km². Cette contribution tente de faire connaître une manifestation peu étudiée et donne quelques clés pour comprendre l’évolution des mentalités dans la société réunionnaise de la deuxième moitié du XXe siècle.