Jeanne la folle, mystique, chrétienne – Méditations de Jeanne Brézé

Jeanne BRÉZÉ. Association Ré-Alysés – Les révélations d’Azalées. Essai. 2020. 9791096820030

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4ème de couverture
Le testament caché de Jeanne Brézé
Au-delà du temps et de l’espace, un événement singulier peut à l’occasion survenir, nous surprendre et nous ravir. Est-ce là sans doute l’un des effets enchantés du mystère de la vie, puis de son effacement.
Le 27 avril 2019 à Saint-Denis de La Réunion – où elle voit le jour le 20 avril 1961 -, s’éteignait Jeanne Brézé, à trois jours tout juste de son anniversaire. « La sale gosse », elle-même dans son 3ème roman, aurait eu 58 ans. Bien connue et reconnue des milieux littéraire et poétique de l’île, elle achevait alors dans une solitude miséreuse, une vraie vie de douleurs et tourments assassins. On les retrouve d’ailleurs tant en ces deux autres récits (Je crache ma plaie et Coeur Cyclone) qu’en ses nombreux poèmes.
Oui, Jeanne Brézé s’éteignait. Le corps exténué et l’esprit fiévreux. Halluciné parfois. Mais laissant pourtant derrière elle, dans le plus grand secret, comme pour une aurore intemporelle, une éternelle clarté. Et ceci à la faveur d’un manuscrit aussi exalté que dramatique, fait de prières et méditations inédites, parfois d’une rare fulgurance. On y devinerait en filigrane quelque sueur sacrée de sang, subtil écho à l’indicible Passion du Christ.
Entièrement rédigé de sa main, Jeanne Brézé le lèguera en absolue confiance et indéfectible ferveur, – via un petit texte de reproduit en fin d’ouvrage -, à l’un dr ses très rares et précieux amis restés fidèles jusqu’à l’ultime seconde, Joseph Técher. Une oeuvre atypique qui ne pouvait à son tour être ensevelie et qui nous est donc livrée ici aujourd’hui en inestimable authentique testament spirituel. À ce point tel, que Monseigneur Gilbert Aubry, évêque emblématique de La Réunion, également poète, connaissant Jeanne Brézé, son martyre et ses déchirements, n’hésitera pas une seule seconde à en signer l’éblouissante et inspirée préface. Qu’il en soit de nouveau vivement remercié.
Voilà donc en héritage inattendu cette oeuvre dense ouverte à l’universel et aux Belles Lettres, aux déconcertants et sublimes élans mystiques, à une inhabituelle force d’écriture.
Alain Cancémi