4ème de couverture
Médiatisée depuis une vingtaine d’années au travers de témoignages souvent poignants, l’histoire complexe et douloureuse des « enfants de la Creuse » est encore largement méconnue.
Qui sont ces mineurs de La Réunion transplantés dans l’Hexagone entre 1962 et 1984 ? Selon quel processus ? Ont-ils été exploités par des fermiers de régions reculées ? Quelle est la responsabilité de l’État français ? Peut-on parler de déportation ?… Autant de questions qui suscitent des débats passionnés et méritent un éclairage scientifique.
C’est ce à quoi s’attachent ces quatre auteurs dans cet ouvrage issu d’un long travail de recherche et d’analyse d’archives souvent inédites.
Wilfrid Bertile (géographe), Prosper Ève (historien), Gilles Gauvin (historien) et Philippe Vitale (sociologue) sont les membres de la Commission temporaire d’information et de recherche historique sur les « enfants de la Creuse ».
Sommaire
La composante d’une émigration organisée.
« La Réunion était trop peuplée. »
« L’émigration organisée, c’était pour servir en bras l’économie française. »
« Michel Debré a organisé l’envoi d’enfants réunionnais en France. »
La mise en oeuvre d’une politique.
« Cette affaire s’est déroulée entre 1963 et 1982. ».
« On a organisé des convois d’enfants : c’était une déportation. »
« On a menti aux familles et les identités ont été falsifiées. »
« On a volontairement séparé des fratries. »
Les mineurs transplantés.
« Les enfants vivaient dans la misère mais ils étaient heureux. »
« Les enfants de la Creuse étaient des milliers. »
« Les enfants déportés étaient tous des pupilles. »
« On a déporté des enfants noirs. »
La vie en France.
« Les enfants ont servi à repeupler les campagnes françaises. »
« Les fermiers employant les mineurs étaient des esclavagistes. »
« Les enfants de la Creuse sont devenus une communauté déclassée. »
Une « affaire d’État » ?
« Les archives ont été sciemment détruites. »
« Cette affaire a fait l’objet d’une dénonciation unanime. »
« C’est une politique «scélérate» et colonialiste. »
4ème de couverture
Adèle Quéméner, brillante universitaire, s’envole vers La Réunion pour élucider un secret de famille. Sa grand-mère, une « enfant de la Creuse », lui a laissé avant de mourir, trois cartes postales comme seules pièces du puzzle à reconstruire.
Son enquête conduit Adèle à se plonger dans l’histoire de cette petite île de l’océan Indien déserte jusqu’à’en 1663, colonie esclavagiste, puis département français à partir de 1946.
L’historien Gilles Gauvin et le dessinateur Fabrice Urbatro proposent de découvrir, de manière originale et inédite, l’Histoire de La Réunion.
L’aventure est enrichie de liens en réalité augmentée. Embarquement immédiat !
Version FNAC Histoire de La Réunion – Clés pour comprendre le présent. Gilles GAUVIN (Texte) – Fabrice URBATRO (Dessins). Éditions du Signe. BD. 2020. 9782746841314
Histoire de La Réunion – Clés pour comprendre le présent. Gilles GAUVIN (Texte) – Fabrice URBATRO (Dessins). Éditions du Signe. BD. 2020. 9782746841314
4ème de couverture
Entre 1962 et 1984, quelque 2 000 mineurs de La Réunion sont séparés de leur famille et envoyés en France où leur est promise une vie meilleure. Jean n’échappe pas à ce destin. Éloigné de sa petite soeur, il est transplanté en Creuse. De foyers en familles d’accueil, il fait la rencontre d’autres enfants réunionnais dans la même situation que lui. Une vie durant, entre errances et recherches, il tentera de comprendre pourquoi… Richement documenté grâce au concours de l’historien Gilles Gauvin, Piments zoizos raconte un chapitre méconnu de l’histoire de la Ve République, celui des « enfants de la Creuse ».
Gilles Gauvin est professeur agrégé d’histoire-géographie, auteur d’une thèse sur Michel Debré et l’île de La Réunion. Ancien membre du Comité pour la
mémoire de l’esclavage (2004-2009), il participe à la Commission d’enquête historique sur la question dite des « enfants de la Creuse » de 2016 à 2018.
Auteur de plusieurs ouvrages scientifiques, il essaie également de transmettre le goût pour l’histoire de La Réunion à travers la BD : Tambour battant avec Laetitia Larralde en 2010-2011, puis Les grandes dates de l’histoire de La Réunion avec Fabrice Urbatro en 2013, et enfin L’autre côté la mer avec David d’Eurveilher et Jean-Marc Pécontal qui raconte l’histoire d’un poilu réunionnais et de sa famille durant la Grande Guerre.
Histoire de La Réunion – Clés pour comprendre le présent (4ème de couverture du dernier ouvrage)
Adèle Quéméner, brillante universitaire, s’envole vers La Réunion pour élucider un secret de famille. Sa grand-mère, une « enfant de la Creuse », lui a laissé avant de mourir, trois cartes postales comme seules pièces du puzzle à reconstruire.
Son enquête conduit Adèle à se plonger dans l’histoire de cette petite île de l’océan Indien déserte jusqu’à’en 1663, colonie esclavagiste, puis département français à partir de 1946.
L’historien Gilles Gauvin et le dessinateur Fabrice Urbatro proposent de découvrir, de manière originale et inédite, l’Histoire de La Réunion.
L’aventure est enrichie de liens en réalité augmentée. Embarquement immédiat !
Prix et distinctions
2020 Prix du Paille-en-Queue 2020 – Bandes dessinées pour L’autre côté la mer
Manifestations
2019 Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil (Seine-Saint-Denis)
2019 Salon du livre Athéna de Saint-Pierre (La Réunion)
4ème de couverture
1913. Siméon Grondin et ses trois frères et soeurs habitent le petit hameau de Grands Galets, perdu dans le fin fond des montagnes qui surplombent la ville de St-Joseph, à l’île de La Réunion. Cette famille de Petits Blancs des Hauts se bat au quotidien contre la misère. La vie est rude, mais Siméon, qui porte une admiration sans bornes à son père, sait toujours en voir les bons côtés. Il a 14 ans lorsque la Première Guerre mondiale éclate sur le continent européen alors à plus d’un mois de bateau de cette petite île française du Sud-Ouest de l’océan Indien.
Benjamin Grondin, le père de famille, se retrouve enrôlé et quitte brutalement la case familiale. Après un passage à Madagascar, puis une terrible expérience combattante dans les Dardanelles, Benjamin rentre et fait le choix de devenir « marron », comme les anciens esclaves. Il estime avoir donné sa part au combat contre « les Boches qui puent ». Finalement, pour prendre soin de son gendre, il repart au combat et termine la guerre en servant comme infirmier sur le Louqsor. Il met ensuite cette expérience médicale à profit lors de son retour dans l’île,
lorsque la terrible épidémie de grippe espagnole fait des ravages en 1919.
Toute cette épopée nous est racontée à travers les yeux du jeune Siméon qui, face à l’incertitude concernant son père, doit assumer le rôle de chef de famille, en particulier lorsque sa mère se retrouve sur le point d’accoucher d’un cinquième enfant…
Une BD et un cahier documentaire.
Accompagné d’un cahier documentaire, cet ouvrage est le premier roman graphique réunionnais. Centré sur la vie quotidienne d’une famille créole durant le conflit, il permet de réfléchir à la fois sur ce que put être l’expérience combattante des soldats réunionnais, sur les différents états d’esprit par lesquels ont pu passer ces hommes du bout du monde, mais aussi sur la vie dans un « arrière » bien lointain des fronts.
4ème de couverture
« En à peine un quart de siècle, l’ancienne île Bourbon est passée de la case en paille à l’ère des fast-food et des multiplexes. Cette extraordinaire ouverture au monde, pour qu’elle soit source d’épanouissement, devrait s’accompagner d’une meilleure appropriation par les Réunionnais de l’histoire de leur île. Cet ouvrage a pour objectif d’y contribuer… »
Le lecteur découvrira quelques grandes dates de l’histoire de La Réunion – de 1663 à aujourd’hui – présentées sous la forme de courtes synthèses appuyées sur l’état de la recherche. Des encadrés, des mises en exergue et des saynètes humoristiques complètent l’ensemble.
Association interprofessionnelle des métiers du livre à La Réunion