Chantal MICHEL

Auteure

 chantal.schaefer@orange.fr
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Née le 23 février 1946 à Alger, Chantal Michel-Schaefer est veuve depuis 2018. Elle a deux enfants. Elle a vécu à La Réunion de 1973 à 1976, puis de 1996 à 2000 et depuis 2002.
Elle est diplômée de l’Institut d’études politiques, d’une licence d’histoire et géographie, d’un Capes, d’un diplôme de CFC (conseillère en formation continue).
Elle acquiert son expérience professionnelle dans différents départements métropolitains ou d’outre-mer, en Haïti et au Tchad notamment.
Elle travaille comme professeure dans l’éducation nationale (formation initiale et continue), et aussi comme journaliste, ou comme organisatrice de concerts.
À la retraite, elle crée à Saint Pierre de La Réunion l’Université pour tous du Sud-Réunion (UPTS). Cette association propose une cinquantaine d’activités à prix modestes au niveau culturel, artistique, manuel et sportif et regroupe 800 adhérents au temps de sa présidence de 2008 à 2018. Elle doit également s’investir comme « conciliatrice de justice » au profit des demandeurs du Sud de La Réunion.
Après avoir édité en 2018 son premier roman, en grande partie autobiographique sur une année particulièrement marquante de son adolescence Une méduse au soleil, où elle expose la difficulté de vivre transplantée de son milieu d’origine ensoleillé, elle s’apprête à écrire la suite qui lui est demandée par ses lecteurs.

Sirocco et alizés (4ème de couverture du dernier ouvrage)
Ils ont eu une vie nomade et palpitante.
Lui, Philippe, officier au combat au Tchad, conseiller d’ambassade en Haïti en prise à un coup d’État, sous-préfet engagé sur le terrain et les manifestations La Réunion, préfet en métropole.
Elle, Chantal, professeure, journaliste, organisatrice de concerts et fondatrice d’une des plus grandes associations de l’île de La Réunion.
Pendant plus d’un demi-siècle, avec leurs deux enfants, ils ont construit ensemble une vie pleine de découvertes, jamais monotone.
Elle reprend la plume après son premier témoignage sur le départ d’Algérie, dans Une méduse au soleil.
Elle croise ses souvenirs avec ceux de son époux, dans leurs pérégrinations à travers le monde et particulièrement sous les tropiques : après l’Afrique, au Tchad, puis à La Réunion et Maurice, la Nouvelle-Calédonie, l’île des Pins, Wallis, Mayotte, Haïti…
Elle les assemble en une sorte de drapeau de prières tibétain.
Poussés par le sirocco de leur terre natale, l’Algérie, ils découvrent les alizés.
C’est à La Réunion qu’ils ont jeté l’ancre.
Ils racontent…

Manifestations
2021 Salon du livre réyoné (Saint-Leu – La Réunion)
2019 Salon du livre Athéna de Saint-Pierre (La Réunion)

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07/05/2019

Sirocco et alizés

Chantal MICHEL – Philippe SCHAEFER . Éditions Orphie – Différences. Nouvelles. 2022. 9791029805226

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4ème de couverture
Ils ont eu une vie nomade et palpitante.
Lui, Philippe, officier au combat au Tchad, conseiller d’ambassade en Haïti en prise à un coup d’État, sous-préfet engagé sur le terrain et les manifestations La Réunion, préfet en métropole.
Elle, Chantal, professeure, journaliste, organisatrice de concerts et fondatrice d’une des plus grandes associations de l’île de La Réunion.
Pendant plus d’un demi-siècle, avec leurs deux enfants, ils ont construit ensemble une vie pleine de découvertes, jamais monotone.
Elle reprend la plume après son premier témoignage sur le départ d’Algérie, dans Une méduse au soleil.
Elle croise ses souvenirs avec ceux de son époux, dans leurs pérégrinations à travers le monde et particulièrement sous les tropiques : après l’Afrique, au Tchad, puis à La Réunion et Maurice, la Nouvelle-Calédonie, l’île des Pins, Wallis, Mayotte, Haïti…
Elle les assemble en une sorte de drapeau de prières tibétain.
Poussés par le sirocco de leur terre natale, l’Algérie, ils découvrent les alizés.
C’est à La Réunion qu’ils ont jeté l’ancre.
Ils racontent…

Présentation de l’ouvrage
A travers ce recueil de nouvelles écrites à quatre mains par un couple, le lecteur est transporté dans leurs pérégrinations à travers le monde. De l’Algérie à La Réunion en passant par le Tchad, la Nouvelle-Calédonie, l’ile des Pins, Mayotte, Haïti… Ce couple, à la vie nomade et palpitante, a croisé ses souvenirs afin de partager leur idée de l’aventure mais aussi leur construction de vie loin des sentiers battus.

Une méduse au soleil

Chantal MICHEL. Éditions Orphie – Différences. Roman. 2019. 9791029803048

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4ème de couverture
« Tu auras mis 16 ans à être moi »
Chantal Michel, se souvient…
C’est après un séjour à la Réunion entre 1973 et 1976 que j’ai eu le sentiment qu’il existait encore des endroits où il faisait
bon vivre. Où l’on pouvait avoir envie de vivre tout court.
Alors, j’ai décidé d’écrire, pour pouvoir sans risque d’oublier, occulter en partie l’année dramatique de mes 16 ans où je
suis passée de l’enfance à la maturité.
Pour donner une sorte d’universalité au récit, il n’y a ni lieu, ni date précise dans le texte.
Est-il dit que je ne peux écrire que le couteau sur le coeur ?

Critique
C’est un OVNI qui vient de se poser sur les rives embrumées des déracinés que nous sommes, toujours en quête de ce qui peut faire resurgir notre paradis perdu. Est-ce un roman initiatique ? Les mésaventures d’une Sophie algéroise ? Le journal d’une jeune fille aussi tourmentée qu’impatiente ? Une plongée poétique dans les profondeurs d’un monde oublié ? Le procès-verbal glacé d’un accident de l’histoire ? Difficile de répondre.
Quoi qu’il en soit tout individu ayant vécu ses vingt ans dans une ville d’Algérie autour des années soixante imagine volontiers avoir un moment partagé l’existence de cette Chantal Michel et de se poser une question : « Mais au fait, n’ai-je pas connu là-bas cette fille aussi impertinente que jolie, qui se cache sous ce banal pseudonyme ? ».
Son style nerveux, ses phrases courtes et précises vont à l’essentiel pour évoquer la gamine qui rêvait d’avoir seize ans pour goûter enfin à une émancipation, une liberté que les événements tragiques auront tôt fait de dénaturer. Le 19 mars 1962 allait faire des rêves les moins fous, des illusions à jamais perdues, pour bon nombre d’entre nous.
En ces jours où les tables des libraires débordent de romans insipides réécrits pour la centième fois selon les standards du « politiquement lisible », il est regrettable qu’un tel ouvrage n’ait pas trouvé sa place dans le catalogue d’une grande maison d’édition.
Jean-Pierre Brun
In L’Algérianiste, n° 166, juin 2019, p. 122-123.