Au rythme des alizés

Adjmaël HALIDI. Les Éditions de la Lune. Nouvelles. 2006. 9782916735061

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Adjmaël HALIDI

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4ème de couverture
Djinam, belle et rêveuse, dans une petite île aux parfums enivrants, tombe amoureuse de Ziara, un paysan de son village. Mais elle est fiancée à Ba’ta qui, à bord d’un kwassa-kwassa et aux périls de sa vie, s’en est allé trouver son bonheur dans une laiterie à Mayotte où il est employé au noir et exploité. Après avoir regagné Mayotte à son tour, Djinam se marie avec Bâta. Mais leur union n’aura pas duré longtemps, car Djinam sera répudiée par Ba’ta. Elle serait stérile. Mais l’entourage de Djinam pense qu’elle est maraboutée par sa belle-mère.
Seule et désoeuvrée, elle traînait dans les boites de nuit mahoraises, et se donnait à qui pouvait lui faire oublier ses chagrins d’amour et surtout, lui assurer sa survie. Mais une sale maladie, contractée au cours de ses habituelles virées nocturnes se déclare en elle. Elle est désormais porteuse d’une maladie honteuse.
Dans son île parfumée, rongé par le chagrin, Ziara, après concertation avec ses proches, décide d’y rejoindre sa dulcinée. Moins chanceux que son rival Ba’ta, son kwassa-kwassa va chavirer…
Ce sont des nouvelles d’une poésie extraordinaire, dans une atmosphère de parfums grisants, mêlés aux lames meurtrières d’un océan impitoyable, dans une odeur d’inhospitalité fratricide, un vacarme de tempêtes xénophobes, et la paix des beaux jours lorsque le poète est seul dans son univers, médite sur le destin tragique de ses compatriotes, doublement victimes, de l’océan, et de leurs semblables, le peuple de Mayotte.

La Réunion, terre d’industrie

Daniel VAXELAIRE. ADIR. Documentaire. 2006. 9782952854207

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4ème de couverture
« Les historiens le savent bien: le savoir-faire bourbonnais ne date pas des années mécaniques qui ont vu apparaître il y a deux cents ans les premières machines à vapeur des usines sucrières, en attendant celles du chemin de fer. Il est bien plus ancien, et s’est illustré au fil du temps dans d’innombrables astuces, qu’il s’agisse d’une machine à égrener le coton, de la première rationalisation dans la fabrication du sucre ou de l’ingénieuse répartition des eaux d’irrigation, sans pièce mécanique ni intervention humaine.
L’industrie réunionnaise n’est pas née au XXème siècle : elle s’enracine beaucoup plus loin, ce qui lui donne sa force. L’ADIR* n’est pas sa génitrice, mais une marraine attentive, penchée depuis trois décennies sur le berceau d’un bébé gigoteur, longtemps chétif, puis de plus en plus solide. Solide, mais toujours marqué par cette tache de naissance: il est loin, si loin de tout… » Daniel Vaxelaire
* Association pour le développement industriel de La Réunion

Bois-Rouge, une sucrerie réunionnaise

Bernard LEVENEUR. Sucrerie de Bois-Rouge. Patrimoine. 2006. 9782952791809

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4ème de couverture
Au XIXème siècle, une nouvelle culture coloniale triomphe à La Réunion : la canne à sucre. Durant plus de 90 ans, l’histoire de ce site industriel sera intimement lié au domaine sucrier du même nom. 1912 voit la création de la société anonyme Adrien Bellier dans le but de consolider ce patrimoine foncier familial. Unie en 1979 aux Sucreries de Bourbon, la société poursuit sa restructuration et traverse les mutations économiques et industrielles des années 80 et 90. Dernière sucrerie de la côte est de la Réunion, l’entreprise rebaptisée Sucrerie de Bois Rouge rejoindra finalement en 2001, Tereos, groupe agro-industriel international.